Les cerisiers de Fukushima

En ce mois de mars 2019, l’accident de Fukushima paraît intégré à notre imaginaire comme un souvenir traumatisant, une date de commémoration nous rappelant notre fragilité face à la démesure des forces naturelles. Huit ans déjà qu’un séisme sans précédent a secoué le Tohôku et que des vagues de près de vingt mètres ont balayé le site de Daiichi.

En Occident, au-delà de l’immédiateté de l’événement, on a vu dans ses conséquences démentielles une rupture dans l’histoire : contamination de vastes territoires autour de la centrale, déplacement de dizaines de milliers de personnes, destruction d’activités économiques, faillite technologique d’une grande puissance, renforcement du discrédit jeté sur les institutions japonaises, mise à l’arrêt du parc nucléaire nippon pour inspection et recours massif aux énergies fossiles ; et aussi, audits à l’échelle internationale de la mise en œuvre des normes de sûreté, remise en cause de la filière dans certains pays…

Fukushima a également été interprété comme un « jumeau » de Tchernobyl, réitération du « mal » radioactif produit par la démesure industrielle qui avait creusé le tombeau de l’incurie soviétique. Lire la suite de l'article...

 

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