Confinement : les livreurs de repas à domicile toujours plus déshumanisés

« J’ai l’impression d’être un robot. Quand j’amène la nourriture j’ai l’impression qu’ils [les clients] ne pourraient pas dire qui les a livrés, ils ne regardent même pas. Pour eux, je ne suis qu’un moyen d’avoir un repas ».

Comme le souligne Maxime (le prénom a été changé), livreur Deliveroo et free-lance en design, dans l’extrait ci-dessus, le droit d’existence des livreurs se limite à leur capacité à transporter un sac fumant en papier kraft d’un bout à l’autre de la ville en moins de 20 minutes. Si les coursiers des plates-formes comme Deliveroo ou UberEats sont omniprésents dans l’espace public et font désormais partie du paysage urbain, leur individualité semble occultée par un système où seule l’exécution des tâches compte. Lire la suite de l'article...

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