Rien qu’à Paris, on recense de 15 000 à 20 000 trottinettes électriques en libre-service que se partagent une dizaine d'opérateurs. Nouveau moyen de déplacement à la mode, elles sont vantées pour leur aspect écologique. Mais si elles n’émettent effectivement aucun polluant en roulant, leur bilan carbone est loin d’être neutre. Ces nouveaux engins posent aussi des questions en termes de précarisation du travail, de sécurité et d’envahissement de l’espace urbain.
Leur bilan carbone n’est pas nul
Si les trottinettes électriques n'émettent effectivement aucun gaz polluant en roulant, leur fabrication, elle, génère forcément des gaz à effet de serre. Le gros point noir se situe au niveau de la batterie qui nécessite des matières premières extraites dans des conditions souvent néfastes pour la planète.
Il faut ajouter à cela la pollution engendrée par les véhicules - souvent des camions roulant au diesel - qui collectent les trottinettes ainsi que l’énergie utilisée pour les recharger. A priori, le mix électrique français majoritairement nucléaire ne devrait pas trop gonfler le bilan carbone, mais une polémique sur Twitter a récemment montré que certaines trottinettes étaient rechargées à l'aide de générateurs à essence. Lire la suite de l'article...
Auteur : Novethic.