L'article explore le phénomène du Mind-Wandering, également appelé l'errance de la pensée, qui est souvent observé lors des réunions de travail. Malgré son omniprésence, peu d'études en sciences de gestion se sont penchées sur ce sujet. Le Mind-Wandering se caractérise par un déplacement de l'attention vers des pensées autonomes, déconnectées de la tâche en cours.
Contrairement au flow, où l'engagement dans le travail est intense, le Mind-Wandering se traduit par une perte temporaire de conscience du temps et de l'environnement. La pensée divague sans but précis, passant d'une idée à une autre de manière instable et parfois intentionnelle.
Bien que le Mind-Wandering puisse être perçu comme une menace pour des professions nécessitant une vigilance constante, des recherches ont révélé ses effets positifs. Il stimule la pensée créative et la planification à long terme, offrant ainsi des solutions innovantes et une adaptabilité aux environnements professionnels changeants.
Cependant, ses impacts négatifs sur la performance cognitive et la collaboration entre collègues ne doivent pas être sous-estimés. Les travailleurs peuvent perdre jusqu'à 25 % de leur efficacité dans des tâches telles que la lecture, la mémorisation et la résolution de problèmes.
L'article souligne également le lien entre le bien-être au travail et la propension au Mind-Wandering. Les employés qui se sentent moins satisfaits au travail ont tendance à laisser leur esprit vagabonder davantage, utilisant ainsi cette évasion mentale comme une échappatoire aux situations négatives.
En conclusion, le Mind-Wandering ne peut être considéré uniquement comme un état dysfonctionnel de l'esprit. Ses effets, qu'ils soient positifs ou négatifs, dépendent du contenu de la pensée errante et peuvent varier d'une personne à une autre. Contrôler ce phénomène reste un défi pour les managers, laissant place à la réflexion sur la gestion des ressources mentales et la promotion d'un équilibre entre concentration et créativité au travail.
Auteur : Inforisque.Source : Être dans la lune au travail : pour le meilleur ou pour le pire ?
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