Stop aux alertes intempestives

Comment améliorer la fiabilité des dispositifs de sécurité pour travailleurs isolés ?

Dans les environnements professionnels, la sécurité des travailleurs isolés repose en grande partie sur les dispositifs d’alerte (DATI). Pourtant, un problème persistant nuit à leur efficacité : les déclenchements intempestifs d’alerte.

Ces fausses alertes, générées par des mouvements brusques, ou des périodes d’inactivité mal interprétées, perturbent les équipes, consomment inutilement des ressources, et peuvent mener à une baisse de vigilance en cas d’alerte réelle.

Pourquoi les alertes intempestives sont un problème de fond ?

Les DATI se déclenchent suite à des événements de type : immobilité prolongée, choc, chute, perte de verticalité.... Dans certains métiers – BTP, maintenance, logistique, surveillance… – les gestes professionnels peuvent justement déclencher ce type de signal.

Résultat : une surabondance d’alertes, parfois plusieurs par jour et par agent.

A force de recevoir de fausses alertes, les équipes chargées des interventions peuvent devenir moins réactives, voire ignorer certains signaux. Cela génère une perte de confiance dans le dispositif, et cela entraîne que certains utilisateurs décident de désactiver manuellement les fonctionnalités d’alerte de leur DATI ou de ne pas les utiliser pour ne plus être dérangés durant leur activité.

Les bonnes pratiques pour limiter les alertes inutiles

Plusieurs leviers existent pour limiter ce phénomène :

• Introduire une phase de pré-alerte, afin de laisser le temps à l’utilisateur d’annuler une alerte involontaire.
• Adapter finement la configuration des seuils de détection (temps d’inactivité, intensité des mouvements…).
• Tenir compte du type d’activité et du mode de port du DATI (montre, ceinture, tour de cou…), car ces éléments influencent les détections.
• Analyser les historiques d’alertes pour repérer les configurations trop sensibles ou inadaptées.

Vers une approche plus personnalisée des DATI

Une solution efficace repose sur des dispositifs paramétrables selon les contextes métiers. Il est aujourd’hui possible, via certaines plateformes, de régler les sensibilités des alertes en fonction du poste de travail : position statique prolongée (vigile, agent de sécurité), mouvements fréquents (monteur, technicien), port particulier du DATI (à la ceinture, au poignet…).

Par exemple, certains systèmes permettent d'ajuster les seuils depuis un portail web, de définir des profils d’activité, et d'intégrer un mécanisme de pré-alerte configurable.

À noter : Les solutions comme le DATI multiport SafeWatch® SW7 et l’application Android PTI SafeProtect®, paramétrables via la plateforme web SafeManagement®, intègrent ces fonctions pour répondre à ces besoins d’adaptabilité.

Ces fonctionnalités permettent de réduire les déclenchements intempestifs sans compromettre la réactivité en cas de danger réel.

Conclusion

Limiter les alertes intempestives ne relève pas uniquement des dispositifs d’alerte, mais bien d’une démarche globale d’adaptation aux réalités du terrain. En configurant judicieusement les DATI et en formant les utilisateurs, il est possible de renforcer la fiabilité des alertes, tout en réduisant la pression inutile sur les équipes.

L’équipe de RTE Technologies vous accompagne dans une gestion intelligente et fiable des alertes, synonyme de plus de sérénité pour les travailleurs isolés et leurs responsables sécurité.

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