Depuis plusieurs années, la crise liée au manque de moyens et de personnel dans les cliniques et hôpitaux impacte lourdement les conditions de travail. Confrontés à de multiples risques professionnels inhérents à leurs activités, les professionnels témoignent, pour beaucoup d’entre eux, d’un engagement sans faille, parfois au détriment de leur propre santé.
L’objectif des professionnels des hôpitaux et cliniques est de prodiguer des soins de qualité qui permettent à leurs patients de recouvrer la santé, quitte parfois à en oublier la leur. De fait, pendant longtemps, la prévention des risques professionnels n’a pas été une priorité dans les établissements de santé. Et ce alors même que les dangers inhérents au secteur sont nombreux et variés.
Ceux liés aux maladies infectieuses, pour commencer. Que ce soit lors de la préparation de prélèvements, de leur transport ou de leur analyse, à l’occasion des activités de nettoyage, dans la gestion des déchets médicaux ou tout simplement au contact de patients porteurs d’agents pathogènes, le risque biologique est un peu partout. Pour s’en prémunir, des précautions organisationnelles et techniques sont nécessaires : définition des cheminements et des procédures, aménagement des locaux, isolement des patients contagieux, utilisation de matériel sécurisé comme les aiguilles de prélèvement sécurisées, recours aux équipements de protection individuelle (EPI) – gants, blouses, masques, lunettes… – adaptés aux différents modes de transmission (par voie respiratoire, par contact) et métiers (soin, laboratoire, nettoyage, collecte des déchets…), etc. Ces bonnes pratiques, décrites en détail sur le site de l’INRS et de la Société française d’hygiène hospitalière (SF2H), doivent s’accompagner d’un suivi régulier de l’état de santé au travail du personnel et du suivi des vaccinations. Pour en savoir plus...
Auteur : Travail & Sécurité.
Sur le même sujet :
Réagissez en laissant votre commentaire !