Laver nos masques chirurgicaux, c'est possible

Selon l’Organisation mondiale de la santé, les infections respiratoires, comme la Covid-19, peuvent se transmettre par le biais des gouttelettes émises par un individu au cours d’une conversation, d’un éternuement ou d’une quinte de toux.

Ces gouttelettes émises par les activités respiratoires possèdent une large gamme de taille allant de quelques dizaines de nanomètres à quelques centaines de micromètres. Les plus fines d’entre elles peuvent rester en suspension dans l’atmosphère durant plusieurs heures et donc parcourir des distances importantes selon les conditions (anémométrie, température, humidité).

Des études récentes ont par ailleurs mis en évidence la viabilité du virus SARS-CoV-2 dans ces gouttelettes sur des durées de plusieurs heures. Par conséquent, le port d’un masque est recommandé pour éviter l’émission tout comme la réception de ces gouttelettes contaminées émises par une personne infectée et ainsi limiter la propagation du virus.

Au début de la crise sanitaire de la Covid-19, la France a connu une pénurie de masques FFPx (protégeant à la fois le porteur et son environnement, il en existe plusieurs types selon leur degré de protection dont les maintenant fameux FFP2) et de masques chirurgicaux (protégeant l’environnement des sécrétions du porteur). Ces derniers ne protègent pas de l’extérieur car ils ne sont pas parfaitement étanche une fois portés, mais permettent de retenir les gouttelettes émises par le porteur. Lire la suite de l'article...

 

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