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Guide pour la prévention des risques liés aux agents cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction (CMR)​

Clara Godin pour Inforisque

Créé le

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Guide pour la prévention des risques liés aux agents cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction (CMR)

L'exposition à des agents CMR entraîne des risques pour la santé des travailleurs et notamment un risque de cancer en cas d'exposition de longue durée. Ainsi, l'utilisation d'agents CMR nécessite la mise en place d'une démarche de prévention adaptée.

Dans ce guide complet, retrouvez l'essentiel de la réglementation relative aux agents CMR !

Qu'est-ce qu'un agent CMR ?

Les agents chimiques cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction (CMR) regroupent un ensemble d'agents chimiques qui représentent un danger pour l'Homme et dont les effets peuvent provoquer des cancers, des mutations de l'organisme ou des effets néfastes sur la reproduction.

Les agents CMR peuvent être présents au sein d'un mélange, à l'état naturel ou sous forme de déchets. Ils peuvent être le produit, intentionnel ou non, d'une activité professionnelle (Article R4412-2 C.trav.).

Que ce soit dans le cadre d'une production, de manutention, de stockage, de transport, d'élimination ou encore de traitement, toutes les activités professionnelles impliquant des agents CMR doivent être considérées comme présentant un risque pour les travailleurs.

Les agents CMR sont classés en plusieurs catégories en fonction de leur dangerosité pour l'homme :

  • les groupes 1A et 1B regroupent les agents CMR reconnus comme cancérogènes pour l'Homme.
  • le groupe 2A regroupe les agents CMR reconnus comme probablement cancérogènes pour l'Homme.
  • le groupe 2B regroupe les agents CMR reconnus comme peut-être cancérogènes pour l'Homme.
  • le groupe 3 regroupe les agents CMR qui ne peuvent pas être classés quant à leurs effets cancérogènes au regard des données scientifiques disponibles.

Documentation: Pour plus de précisions, vous pouvez consulter la classification des agents CMR du Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC).

Important : La réglementation impose une prévention du risque CMR pour les agents chimiques de la catégorie 1A ou 1B définis à l'annexe I du règlement (CE) n° 1272/2008 (dit « règlement CLP ») et ceux définis comme cancérogènes par l'arrêté du 26 octobre 2020 (Article R4412-60 C.trav.).

Voici la liste des principaux agents chimiques CMR présents dans le milieu professionnel selon l'enquête Summer 2010 de la DARES :

  • les gaz d'échappement diesel ;
  • les huiles minérales entières ;
  • les poussières de bois ;
  • la silice cristalline ;
  • le formaldéhyde ;
  • le plomb et ses dérivés ;
  • l'amiante ;
  • les phtalates.

Les agents CMR de la deuxième et troisième catégorie sont considérés comme des agents chimiques dangereux (ACD) et l'employeur doit donc appliquer les mesures de générales de prévention du risque chimique.

Pour plus d'informations, retrouvez notre guide dédié à la prévention du risque chimique.

Outils: L'institut National de Recherche et de Sécurité (INRS) a mis à disposition des professionnels un outil en ligne pour les aider à identifier les agents CMR.

Quels sont les risques liés aux agents chimiques CMR ?

L'exposition aux agents chimiques CMR peut avoir de graves conséquences sur la santé des travailleurs à moyen et long terme.

Notez-le: Dans 90 % des cas de cancers professionnels, les travailleurs ont été exposés de façon continue au risque pendant plus de dix ans.

Selon le produit chimique, les agents CMR peuvent provoquer différentes affections chez les travailleurs et notamment :

  • favoriser le développement de cancers ;
  • provoquer des mutations dans l'organisme ;
  • diminuer la fertilité ;
  • avoir une incidence néfaste sur la grossesse (prématurité, fausse couche, etc.) ;
  • avoir des effets néfastes sur le fœtus (malformation, problèmes de développement, etc.) ;
  • etc.

Attention : En raison de leur dangerosité, il est interdit d'exposer à des agents CMR :

Quels sont les enjeux liés au risque CMR ?

Selon les résultats de l'enquête Sumer de 2010, 10 % des salariés, soit 2,2 millions de travailleurs, sont exposés à au moins un produit CMR et 30 % d'entre eux sont exposés à deux agents CMR.

La Caisse primaire d'assurance maladie rapporte notamment qu'environ 1840 cancers sont reconnus d'origine professionnelle chaque année.

Toujours selon l'enquête Sumer de 2010, les secteurs d'activités les plus concernés par le risque CMR et par les cancers professionnels sont :

  • la métallurgie avec 39 % des cas ;
  • le BTP avec 24 % des cas ;
  • l'industrie du bois et de l'ameublement avec 9 % des cas ;
  • l'industrie chimique avec 9 % des cas ;
  • le transport avec 7 % des cas.

 avec texte sur les effets du travail isolé

Comment prévenir les risques liés aux agents CMR ?

Évaluation des risques

Pour réaliser l'évaluation des risques CMR, l'employeur doit d'abord faire l'inventaire des agents CMR présents dans l'entreprise.

Il doit ensuite définir la nature, le degré et la durée de l'exposition des travailleurs (Article R4412-61 C.trav.).

Cette évaluation du risque CMR doit prendre en compte toutes les expositions des travailleurs y compris l'absorption percutanée ou transcutanée (Article R4412-65 C.trav.).

Attention : Toute activité nouvelle impliquant des agents CMR ne peut débuter qu'après la réalisation de l'évaluation des risques CMR et la mise en place de mesures de prévention (Article R4412-63 C.trav.).

Par ailleurs, l'évaluation du risque CMR doit être renouvelée régulièrement et notamment (Article R4412-62 C.trav.) :

  • dès lors que des nouvelles connaissances sur les produits utilisés sont disponibles ;
  • lors de tout changement des conditions de travail pouvant impacter l'exposition des travailleurs.

Notez-le: Les résultats de l'évaluation des risques doivent être consignés dans le document unique d'évaluation des risques (DUERP).

Les éléments ayant servi à cette évaluation doivent être tenus à la disposition du comité social et économique (CSE), du médecin du travail, de l'inspection du travail et des agents des services de prévention des organismes de sécurité sociale (Article R4412-64 C.trav.).

Mesures de prévention

Lorsque les résultats de l'évaluation du risque CMR font apparaître un risque pour la santé ou la sécurité des travailleurs, l'exposition des travailleurs doit prioritairement être évitée (Article R4412-67 C. trav.).

Néanmoins, lorsque cela n'est pas possible, il convient de limiter l'utilisation de l'agent CMR responsable du risque et notamment en le remplaçant par un produit moins dangereux (Article R4412-66 C.trav.).

Si cette substitution n'est pas réalisable, l'employeur doit alors mettre en place un système clos pour la production ou l'utilisation de l'agent CMR en cause (Article R4412-68 C.trav.).

Un système clos consiste à isoler l'agent CMR dans un local ou un poste de travail afin qu'il ne puisse pas constituer un risque en dehors de ce système clos.

 avec texte sur les effets du travail isolé

Enfin, en cas d'impossibilité, l'employeur doit mettre en place des mesures permettant de réduire aussi bas qu'il est techniquement possible le niveau d'exposition des travailleurs (Article R4412-69 C.trav.).

Les mesures suivantes peuvent notamment être mises en place (Article R4412-70 C. trav.) :

  • limiter les quantités de produits CMR employées sur le lieu de travail ;
  • limiter le nombre de travailleurs exposés ;
  • minimiser le dégagement d'agents CMR grâce à des processus de travail et mesures techniques ;
  • évacuer les polluants des agents CMR à l'aide de procédés d'humidification, de captage à la source d'émissions ou de ventilation générale des locaux (Article R. 4222-12 C.trav.) ;
  • mesurer l'exposition anormale des travailleurs à l'aide de méthodes appropriées et notamment en cas d'accidents ou événements imprévisibles ;
  • appliquer des procédures et des méthodes de travail appropriées à la prévention du risque CMR ;
  • mettre en place des mesures de protection collective ou à défaut des mesures de protection individuelle ;
  • mettre en place des mesures d'hygiène et notamment le nettoyage régulier des sols, murs et autres surfaces ;
  • informer les travailleurs sur les risques qu'ils encourent ;
  • délimiter les zones à risque CMR et utiliser une signalisation adéquate ;
  • mettre en place des dispositifs d'urgence en cas d'accident, notamment en cas de ruptures du confinement des systèmes clos ;
  • pour le stockage, la manipulation et le transport des agents CMR, utiliser des moyens sans risque, notamment des récipients hermétiques étiquetés de manière claire ;
  • collecter, stocker et évacuer les déchets à l'aide de moyens sûrs ;
  • isoler les agents chimiques incompatibles (Article R4412-17 C.trav.) ;
  • prévenir les risques d'explosion et d'incendie liés aux agents CMR présents sur le lieu de travail (Article R4412-18 C.trav.).

Focus: Lors de travaux dans des espaces confinés, les travailleurs doivent être attachés ou protégés par un dispositif de sécurité afin de prévenir les risques liés à l'exposition de gaz délétères (R. 4412-22 C.trav.).

Important : Par ailleurs, l'accès aux zones à risque CMR doit être strictement restreint aux travailleurs amenés à y pénétrer en raison de leur travail ou de leur fonction (Article R4412-74 C.trav.).

Mesures d'hygiène

Afin d'éviter les risques de contamination par des agents CMR, l'employeur doit mettre en place les mesures de prévention suivantes (Article R4412-72 C.trav.) :

  • interdire aux travailleurs de manger, boire ou fumer dans les zones à risque ;
  • fournir gratuitement des vêtements de protection appropriés aux travailleurs et assurer leur entretien ;
  • veiller à ce que les vêtements de protection soient placés dans un endroit dédié et à ce que les travailleurs ne sortent pas de l'établissement avec ces vêtements ou avec des équipements de protection individuelle (EPI).

Focus: L'entreprise extérieure chargée de l'entretien des vêtements de protection et EPI doit être informée du risque de contamination par des agents CMR (Article R4412-73 C.trav.).

Contrôle de l'exposition aux agents CMR

Important : L'employeur doit mesurer régulièrement l'exposition des travailleurs aux agents CMR (Article R4412-76 C.trav.)

Notez-le: Les Valeurs Limites d'Exposition Professionnelle (VLEP) contraignantes sont définies à l'article R4412-149 du Code du travail. Des VLEP indicatives, qui constituent des objectifs de prévention, peuvent également être fixées par arrêté ministériel pour certains agents CMR.

Lorsque les agents CMR sont dotés de VLEP, l'employeur doit organiser tous les ans des contrôles techniques réalisés par un organisme accrédité par le COFRAC afin de vérifier le respect de ces valeurs. Ces contrôles techniques doivent également être réalisés à chaque changement ou modification qui serait susceptible d'exposer davantage les travailleurs.

Les contrôles techniques donnent lieu à des rapports qui doivent être communiqués au médecin du travail et au CSE et tenus à la disposition notamment de l'inspection du travail (Article R4412-79 C.Trav.).

Attention : En cas de dépassement d'une VLEP contraignante, l'employeur doit arrêter le travail aux postes concernés jusqu'à la mise en place des mesures de prévention (Article R4412-77 C.trav.).

En cas de dépassement d'une VLEP indicative, l'employeur procède à une évaluation des risques pour définir les mesures de protection adaptées (Article R4412-78 C.trav.).

Enfin, dans le cadre des examens médicaux des travailleurs, lorsque l'employeur est averti par le médecin du travail du dépassement d'une valeur limite biologique, il doit (Article R4412-82 C.trav.) :

  • procéder à l'évaluation des risques ;
  • mettre en œuvre les mesures et moyens de prévention ;
  • procéder aux contrôles des VLEP ;
  • arrêter le travail aux postes concernés jusqu'à la mise en place des mesures de prévention.

Vérifications périodiques des installations

En cas d'utilisation ou d'exposition à des agents CMR, l'employeur doit vérifier et maintenir en parfait état de fonctionnement les installations et appareils de protection collective (Article R4412-23 C.Trav.).

L'employeur doit établir, après la consultation du CSE, une notice qui définit les conditions de l'entretien des installations et des appareils de protection collective ainsi que les procédures de surveillance (Article R4412-24 C.Trav.).

Focus: Des visites périodiques doivent être réalisées tous les ans pour s'assurer de l'état des cuves, bassins et réservoirs contenant des produits corrosifs (Article R4412-25 C.Trav.). Ces visites doivent être réalisées par une personne qualifiée et les résultats de ces visites doivent être consignés et datés.

Par ailleurs, lorsque l'entretien ou la maintenance des équipements et installations augmente l'exposition aux agents CMR, des mesures doivent être mises en place pour réduire le plus possible la durée d'exposition des travailleurs impliqués et pour assurer leur protection durant ces activités (Article R4412-75 C.trav.). Toutes ces mesures doivent être décidées après la consultation du médecin du travail et du CSE.

L'exposition de ces travailleurs ne peut pas être permanente et doit être limitée au strict nécessaire.

L'employeur doit notamment mettre à disposition des travailleurs un vêtement de protection et un équipement individuel de protection respiratoire.

Les zones doivent être délimitées et leur accès interdit au personnel non autorisé.

Mesures en cas d'accident

Important : Afin de prévenir les risques d'accident, l'employeur doit installer des systèmes d'alarme et autres systèmes de communication sur le lieu de travail (Article R4412-33 C.trav.).

Ces systèmes d'urgence doivent permettre à tous les travailleurs d'être informés à temps de la situation et de réagir correctement. Ils doivent également permettre de déclencher les opérations de secours et d'évacuation.

En cas d'accident, l'employeur doit prendre les mesures nécessaires pour en atténuer les effets et rétablir la situation le plus rapidement possible (Article R4412-35 C.trav.).

Focus: En présence d'agents CMR sur le lieu de travail, l'employeur doit mettre à disposition des installations de premiers secours appropriées et instaurer des exercices de sécurité réguliers (Article R4412-34 C.trav.).

Par ailleurs, en cas d'accident, seuls les travailleurs indispensables pour les réparations et travaux sont autorisés à travailler dans la zone affectée (Article R4412-83 C.trav.).

L'employeur doit mettre à leur disposition des vêtements de protection et des équipements individuels de protection respiratoire (Article R4412-84 C.trav.).

Focus: Les services d'intervention en cas d'accident ou d'incident doivent être informés du danger rencontré (Article R4412-37 C.trav.).

Formation et information

Important : L'employeur doit informer les travailleurs en cas de présence d'agents CMR dans l'entreprise. Il doit également veiller à ce que le danger soit signalé par tout moyen et notamment que les récipients des agents CMR sont étiquetés de manière claire et lisible (Article R4412-90 C.trav.).

Par ailleurs, l'employeur doit recueillir et mettre à disposition des travailleurs et du CSE les informations sur (Article R4412-86 C.trav.) :

  • les activités ou les procédés industriels mis en œuvre ;
  • les raisons pour lesquelles des agents CMR sont utilisés ;
  • les quantités fabriquées ou utilisées de substances ou préparations qui contiennent des agents CMR ;
  • le nombre de travailleurs exposés ;
  • les mesures de prévention mises en place ;
  • le type d'équipement de protection utilisé ;
  • la nature, le degré et la durée de l'exposition ;
  • la substitution par un autre produit le cas échéant.

Focus: Une notice doit être établie pour chaque poste de travail ou situation exposant à des agents CMR (Article R4412-39 C.trav.). Cette notice de poste rappelle les règles d'hygiène, les consignes pour l'emploi des EPC et EPI et les mesures de prévention mises en place.

Enfin, la formation des travailleurs au risque CMR est organisée en lien avec le CSE et le médecin du travail. Cette formation porte notamment sur (Article R4412-87 C.trav.) :

  • les risques pour la santé ;
  • les risques additionnels dus à la consommation du tabac ;
  • les précautions à prendre pour prévenir l'exposition ;
  • les prescriptions en matière d'hygiène ;
  • le port et l'emploi des équipements et des vêtements de protection ;
  • les mesures à prendre pour la prévention d'incidents ;
  • les mesures à prendre en cas d'incident.

Notez-le: L'information et la formation au risque CMR doivent être répétées régulièrement et notamment au regard de l'évolution des connaissances et de la technique (Article R4412-88 C.trav.).

Suivi médical

Les travailleurs exposés au risque CMR disposent d'un suivi médical individuel renforcé (SIR) qui comprend un examen médical complémentaire en plus de la visite médicale (Article R4412-44 C.trav.).

Ce suivi médical renforcé comprend également des examens médicaux, prescrits par le médecin du travail, nécessaires à la surveillance biologique des expositions aux agents CMR (Article R4412-51 C.trav.).

En cas de dépassement des valeurs d'exposition, le médecin du travail doit informer l'employeur si ce dépassement provient de l'exposition professionnelle (Article R4412-51-1 C.trav.).

Par ailleurs, pour chaque travailleur exposé, le médecin du travail doit constituer un dossier médical qui contient les dates et les résultats des examens médicaux pratiqués (Article R4412-54 C.trav.).

Ce dossier médical doit être conservé pendant au moins cinquante ans après la fin de la période d'exposition afin d'assurer une traçabilité de l'état de santé du travailleur (Article R4412-55 C.trav.).

Enfin, l'employeur doit établir une liste actualisée des travailleurs susceptibles d'être exposés aux agents CMR (Article R4412-93-1 C.trav.). Cette liste doit être tenue à la disposition des travailleurs concernés, du CSE et des services de prévention et de santé au travail.

Démarches de prévention du risque CMR

Que risque l'employeur en cas de non-respect de la réglementation CMR ?

En cas d'accident du travail ou de manquement à son obligation de sécurité, l'employeur peut être reconnu responsable civilement ou pénalement.

La responsabilité civile de l'employeur peut être engagée lorsque celui-ci a commis une faute inexcusable. La faute inexcusable de l'employeur peut être reconnue :

☑️ ️par absence, insuffisance ou défaut des mesures de prévention des risques (Cass, crim,11 juin 2014, 13-85.601) ;

☑️ ️lorsque l'employeur n'a pas pris les mesures de prévention nécessaires par méconnaissance du danger (Cass, civ, 20 décembre 2018, 17-28.148).

Par ailleurs, la responsabilité pénale de l'employeur peut également être engagée sur le fondement du Code pénal et notamment pour :

☑️ ️la mise en danger d'autrui (Article 121-3 C. pén.) ;

☑️ ️le fait de causer des blessures sur autrui (Article 222-20 C.pén.) ;

☑️ ️le fait de causer la mort d'autrui (Article 221-6 C.pén.).

Ce qu'il faut retenir

☝️ L'exposition à des agents CMR concerne environ 2 millions de travailleurs ;

☝️ L'exposition de longue durée à des agents CMR peut provoquer un risque de cancer ;

☝️️ Lorsque la substitution d'un produit CMR dangereux par un produit moins dangereux n'est pas réalisable, sa production ou son utilisation doivent s'effectuer en système clos ;

☝️ ️A défaut, des mesures doivent permettre de réduire au plus bas l'exposition des travailleurs ;

☝️ ️L'employeur doit vérifier le respect des valeurs limites d'exposition professionnelle (VLEP) des travailleurs et maintenir les installations et équipements de protection en bon état.

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