Un décret publié le 2 juin, « relatif à la santé et à la sécurité au travail à La Poste », va modifier en profondeur l’organisation des services dédiés à ces sujets.
Signé par les trois ministres de tutelle, Christine Lagarde, Xavier Bertrand et Éric Besson, il ouvre les portes de l’entreprise aux inspecteurs du travail, six mois plus tôt que prévu. Ceux-ci n’avaient pas compétence pour y enquêter sur ces thèmes. Bien qu’ils le soient pour les aspects liés aux contrats de travail, à la durée du travail, aux salaires ou encore au travail temporaire. Une réforme était dans l’air, mais les services de Jean-Denis Combrexelle, directeur général du travail, donnaient la date indicative du 1er janvier 2012, « afin de permettre un état des lieux précis de la situation et l’organisation optimale du contrôle ». Le projet de décret devait être soumis à un comité technique paritaire national de La Poste en septembre, avant d’atterrir au Conseil d’État. Alors que l’opérateur enregistre des drames successifs, cette attente n’était pas du goût des syndicats ni des médecins du travail. « La Poste est devenue société anonyme. Elle doit se voir appliquer le Code du travail dans son intégralité dès aujourd’hui, notamment sur les conditions de travail », protestait Hugo Reis, du syndicat SUD-PTT. Lire la suite de l'article...
Auteur : WK RH.