Objectifs SST européens, le digital est-il la solution ?

Classé dans la catégorie : Institutionnels

ombres de personnes sur drapeau européenTous les 6 ans, le ministère européen définit de nouveaux objectifs en termes de Santé et Sécurité au Travail. Et pour cette nouvelle édition 2021-2027, c’est la France, sensible à ces enjeux, qui présidera le conseil de l’EU dès 2022.

La montée en puissance des nouvelles technologies nous amène à réfléchir à comment le digital peut accompagner les entreprises dans leurs objectifs QHSE.

Stratégie SST européenne sur les six prochaines années

La commission européenne annonce vouloir prendre à bras le corps les "changements sociétaux, technologiques ou scientifiques" qui ont apporté "de grands avantages, mais aussi de nouveaux risques". C’est ce qu’elle présente dans sa feuille de route.

Hormis la gestion de la crise sanitaire, on parle également :

  • de l’amiante et des risques liés à la démolition et la rénovation de bâtiments anciens
  • du statut des travailleurs non standards (saisonniers, domestiques…),
  • des agents biologiques et reprotoxiques
  • des Troubles Musculo-Squelettiques et Risques Psychosociaux
  • des maladies professionnelles et la reconnaissance de la COVID 19

Le digital, un allié de taille !

En France, la réglementation soutient la démarche de digitalisation en incitant à la digitalisation des analyses de risque et du plan d’action, ou encore en rendant obligatoire la dématérialisation des notifications des taux de cotisations annuels liés aux déclarations AT/MP.

Concernant les objectifs Européens :

En 2018, la démarche du BIM ("Building Information Modeling") a vu le jour avec comme objectif de cartographier et modéliser le parc de bâtiment ancien pour mieux encadrer le risque amiante. Une plateforme collaborative, KROQI, a notamment été créée.

Un outil dédié permet également de mieux encadrer la gestion des ressources humaines en entreprise en créant des liens entre les bases de données (personnel, formation, AT/MP…).

Les risques chimiques et environnementaux peuvent également être cartographiés et l’analyse de risque couplée au DUERP et au Plan d’Action Global.

Enfin, un outil digital permet de mieux encadrer les déclarations AT/MP et de manière automatique repérer des erreurs d’enregistrement auprès de la CPAM qui impliquent parfois des erreurs très onéreuses.

Dans un contexte européen ambitieux, la centralisation, la mutualisation et la sécurisation de l’information est un réel atout permettant à toute organisation de gagner en efficacité et en performance.

Pour aller plus loin : Article complet à lire sur le blog QHSE.

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