A l’occasion de la reconnaissance des travaux exposant à la poussière de silice cristalline alvéolaire issue de procédés de travail comme procédé cancérogène dans le code du travail, il est pertinent de rappeler les règles de l’employeur face aux agents CMR.
Ce sont des agents chimiques qui ont, à moyen ou long terme, des effets cancérogènes, mutagènes (altération de la structure ou/et du nombre de chromosome) ou toxiques pour la reproduction (reprotoxiques). Ceux-ci peuvent pénétrer dans l’organisme par les voies respiratoires, la bouche ou la peau. Ces propriétés expliquent la nécessité, pour les employeurs, de ne plus exposer les travailleurs à ces agents CMR.
Différentes études montrent l’utilisation fréquente de ces agents dans le monde professionnel. Il est estimé qu’environ 10% de la population active est exposé à au moins un agent CMR dans le cadre professionnel, et ce, dans de nombreux secteurs d’activités : bâtiment et travaux publics, métallurgie, industrie chimique, pharmaceutique, industrie pétrolière, industrie du bois, agriculture, laboratoires de recherche et même dans le secteur des services (notamment pour le nettoyage). Lire la suite de l'article...
Auteur : Geoffrey Ponthier, HSE Réglementaire.
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