La mise en œuvre de la durabilité est urgente, comme en témoignent encore le récent rapport du GIEC des Nations unies sur le changement climatique et les initiatives mondiales visant à mobiliser l’action, telles que la COP-26. Face à ces questions environnementales et sociales pressantes, de nombreuses organisations ont fixé des objectifs ambitieux en matière de durabilité, à l’image de l’engagement de Nestlé à atteindre des émissions nettes de gaz à effets de serre nulles d’ici 2050 ou l’intention de Coca-Cola de recycler autant de bouteilles et de canettes qu’elle n’en vend d’ici 2030.
Cette communication des organisations pourrait inciter les employés, qui jouent un rôle central dans la mise en œuvre de la durabilité car ils sont responsables de la transformation de ces objectifs en résultats quotidiens, à participer aux efforts de durabilité.
Cependant, un problème peut survenir lorsque les organisations sont perçues comme créant un décalage entre les paroles et les actes, ce qui signifie que les promesses et les engagements ne sont pas directement suivis par la pratique. Dans de telles situations, l’hypocrisie, une interprétation hautement démotivante, peut apparaître même lorsque les organisations sont engagées dans des efforts de durabilité. Lire la suite de l'article...
Auteur : Lucas Amaral Lauriano dans The Conversation.