Comment concilier protection des données personnelles, prévention des risques et innovation ? (Constatations)

deux hommes sur un chantier avec tablette numériqueLes données personnelles sont au cœur de très nombreuses polémiques, avec par exemple des cas comme Facebook qui, début 2021, a vu près de 560 millions de ses données utilisateurs disponibles sur internet.

Mais ce n’est qu’un cas parmi tant d'autres : l’agence de renseignement de crédit Equifax en 2017 qui a impacté 140 millions de clients ; Uber pour lequel les données de plus de 50 millions de clients ont été volées.

Toutes ces polémiques, majoritairement issues de grands acteurs, ont créé une véritable crise de confiance : plus de 70 % des Français se disent préoccupés, quand ils pensent que l’acteur le plus efficace en la matière reste leur établissement bancaire. (étude statista)

Pourtant, depuis le 6 janvier 1978, la loi Informatique et liberté, promulguée en France, est censée poser les bases de la protection des données personnelles sur Internet. Mais cette disposition à dû être adaptée en 2018, pour s’appliquer à toute l’Europe, et pour combler certains trous dans la raquette : c’est la naissance du RGPD !

Des solutions de plus en plus digitales : vers une course à la protection ?

Au fil du temps, les mentalités progressent et les entreprises ont appris à s’adapter pour respecter les nouvelles exigences en la matière.

Mais l’arrivée à vitesse grand V des solutions digitales pour apporter un confort d’utilisation, une simplification des tâches ou une meilleure expérience, va rendre ces exigences de plus en plus complexes : solutions de recrutement, de paiement, nouvelles expériences bancaires, moyens de mieux prévenir les accidents du travail, simplifier la compilation des données …

Forcément, l’utilisation de ces technologies se corrèle à l'apparition, en nombre de données personnelles, que ce soit celles des clients, des collaborateurs ou des données internes.

Mieux anticiper les presqu’accidents : quelle est la place de l’innovation ?

Quand on connaît l’apport de ces solutions dématérialisées, une question est légitime : comment faire la part des choses entre utilité et protection ? La question est d’autant plus évidente lorsqu’il s’agit de protéger l’Humain versus protéger les données.

Avec un peu moins de 540.000 accidents du travail recensés en 2020, l’atteinte d’un palier se fait ressentir sur les dernières années. En effet, il semble, selon plusieurs enquêtes, que les méthodes mises en place ont permis une très forte amélioration. Mais il faut aller encore plus loin.

Et pour passer cette étape, l’innovation est sans doute l’un des leviers les plus prometteur, avec quelques beaux exemples :

  • Les caméras anti-collision sur les chariots élévateurs pour éviter les interactions avec les piétons lors de la circulation
  • Des équipements de protection connectés et intelligents
  • Des capteurs pour améliorer la sécurité des travailleurs isolés
  • L’utilisation de caméras intelligentes permettant de détecter des situations à risques avant qu'elles ne s’aggravent.

Autant de nouvelles technologies pour améliorer la sécurité des Hommes, mais qu’en est-il de la protection des données personnelles ? Comment garantir, que prévenir les accidents professionnels ne fasse pas l’impasse sur la sécurité ?

L’exemple de la vidéo-surveillance : comment capter, analyser et prévenir sans faire l’impasse sur la protection des données ?

Pour anticiper les presqu’accidents, la solution proposée par Eyes’R capte les images des caméras de vidéo-surveillance, et utilise l’intelligence artificielle pour analyser puis notifier les situations à risques.

Il est ainsi possible de détecter des situations allant du non-port des équipements de protection (casque, gilet haute visibilité, gants, lunettes) à des situations comme l’absence de garde-corps lors de travaux en hauteur, en passant par la cohésion Homme / Machine, ou le respect des zones de 5S.

Notre assistant digital de prévention apporte donc un certain confort d’usage au préventeur :

  • Collecte de la donnée sur les presqu’accidents plus rapide et plus complète
  • Notification pour agir immédiatement sur une situation dangereuse
  • Synthèse et préparation des réunions plus simple
  • Implication de l’ensemble des acteurs autour de la politique de prévention

La captation de la donnée se faisant grâce aux caméras, moyen qui reste très réglementée amène forcément à aborder le sujet de la donnée personnelle. Puisque oui, l’image ou le visage d’une personne est considéré comme une information à caractère personnel !

Cette technologie, malgré ses nombreux avantages, peut être jugée comme intrusive par les collaborateurs ou les instances syndicales, notamment à cause de ses nombreux effets de bord. Reconnaissance faciale, sanction pour une faute qui a été commise, “flicage et surveillance” n’en sont que quelques-uns.

Lire la suite de l'article : Comment concilier protection des données personnelles, prévention des risques et innovation ? (Préconisations).

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