Sobriété énergétique, veiller à ne pas dégrader les conditions de travail

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Dans un contexte de hausse des prix de l’énergie, un grand nombre d’entreprises cherchent à réduire leurs consommations liées à l’éclairage, au confort thermique ou encore à l’introduction d’un neuf dans les locaux. Attention toutefois à ce que la sobriété énergétique ne se fasse pas au détriment de la santé et la sécurité des salariés. Certaines actions envisagées peuvent en effet induire une modification importante des conditions de travail et nécessiter de réévaluer les risques. Cela entraînera une mise à jour du document unique et des actions de prévention. Une mesure simple, qui consiste à mettre le chauffage en route que lorsque la température des bureaux est inférieure à 19 °C, n’est pas à elle seule considérée comme une modification importante des conditions de travail. Pour autant, elle peut générer un inconfort thermique qui peut être vécu comme une dégradation des conditions de travail et éventuellement favoriser certains facteurs de risques psychosociaux. D’où l’importance d’expliquer les décisions et d’associer les instances représentatives du personnel. En matière d’éclairage, l’INRS met en avant des solutions techniques qui permettent de maintenir les niveaux d’éclairement et de luminance préconisés sur les lieux de travail : généralisation des luminaires à leds, dispositifs de détection de présence, utilisation de capteurs de luminosité, etc. Enfin l’institut propose des solutions pour limiter les dépenses énergétiques sans affecter la qualité de la ventilation et donc la protection collective dont doivent bénéficier les salariés.

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