Industries, sociétés de service, agroalimentaire, santé, BTP… Le risque chimique concerne tous les secteurs d’activité à des échelles différentes. D’un simple produit ménager aux poussières d’amiante, en passant par les peintures, solvants ou autres produits décapants, on retrouve ce risque partout ! Les accidents/incidents autour du risque chimique sont encore trop nombreux au sein des organisations. D’où l’intérêt de l’identifier et de le prévenir pour mieux s’en protéger.
Par contact avec le corps humain, ces derniers peuvent provoquer des intoxications plus ou moins graves. D’après l’INRS, environ 30 % des maladies professionnelles reconnues en Europe seraient d’origine chimique. Peu fréquents, ces accidents ont pourtant parfois des conséquences désastreuses tant sur la préservation des biens que sur la santé des travailleurs, la sauvegarde de l’environnement et la salubrité publique.
Comment identifier le risque chimique ?
L’identification du risque chimique n’est qu’une étape de l’évaluation des risques professionnels en entreprise. Elle est totalement intégrée au DUERP (document unique d’évaluation des risques professionnels) au même titre que les risques de chutes ou de heurts.
La base de l’évaluation du risque chimique consiste à identifier correctement les produits chimiques et les dangers associés.
On retrouve ainsi pour chaque produit chimique considéré dangereux au regard du CLP (règlement européen relatif à la classification, à l’étiquetage et à l’emballage des substances chimiques et des mélanges) deux affichages obligatoires : l’étiquette et la fiche de données de sécurité (FDS) du produit.
Comment prévenir le risque chimique ?
Toute démarche de prévention s’appuie sur les 9 principes généraux de la prévention du Code du travail. Pour chacun de ces principes, il est intéressant de dérouler une réflexion basée sur les moyens humains, matériels et organisationnels à déployer, afin d’éviter qu’une prise de décision impacte gravement un autre aspect de l’activité.
Remplacer un produit par un autre moins toxique oui, mais s’il n’a pas les mêmes propriétés, c’est toute la chaîne de production qui peut souffrir d’un problème de qualité.
Aussi, certains produits autorisés ne pourront pas être manipulés par des personnes avec certaines pathologies ou par des femmes enceintes par exemple. Les facteurs humain et organisationnel seront alors impactés.
Le risque chimique n'est pas à prendre à la légère, les accidents sont peu fréquents mais les conséquences sont importantes. Un système de management du risque est indispensable pour gagner en efficacité et assurer en interne une démarche d’amélioration continue. Il s’agit d’impliquer l’ensemble du personnel, en instaurant une culture sécurité performante et durable.
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Auteur : Thibaut GILLES, Bluekango.