Accidents cardiaques, tordons le cou à ces idées reçues

Classé dans la catégorie : Général

Idée reçue n°1 : « L’arrêt cardiaque et la crise cardiaque sont la même chose »

Faux. Arrêt cardiaque et crise cardiaque sont souvent confondus, mais ils diffèrent significativement. L'arrêt cardiaque survient brusquement lorsque le cœur cesse de battre ou bat de manière irrégulière, généralement en raison d'un dysfonctionnement électrique. Dans ce cas, le cœur cesse d'envoyer du sang et de l'oxygène vers le cerveau et les organes vitaux. En revanche, la crise cardiaque, également connue sous le nom d'infarctus du myocarde, se produit lorsque le flux sanguin vers une partie du cœur est interrompu, souvent en raison d'une obstruction des artères coronaires. Il s'agit donc d'un problème circulatoire distinct.

Idée reçue n° 2 : « Uniquement les personnes formées sont habilitées à utiliser un défibrillateur »

Faux. Les défibrillateurs sont conçus pour être utilisés par le grand public et ne nécessitent pas de formation médicale. Ils sont accompagnés d'instructions claires, sous forme de diagrammes, de messages audio ou des deux. L'idée est de faire en sorte qu'il soit aussi simple que possible pour un témoin d'agir en cas d’urgence. La formation aux premiers secours peut faciliter l’utilisation d’un DEA, elle n’est cependant pas obligatoire.

Pour rappel, l’utilisation d’un défibrillateur doit être associée à un massage cardiaque.

Idée reçue n° 3 : « Les DEA peuvent blesser les personnes en leur administrant des chocs inappropriés. »

Faux. Les défibrillateurs modernes sont équipés de capteurs qui analysent le rythme cardiaque. Ils ne délivreront un choc que s'ils détectent une arythmie potentiellement mortelle, telle que la fibrillation ventriculaire. En cas de rythme cardiaque normal, le défibrillateur ne délivrera pas de choc et indiquera qu'aucune intervention n'est nécessaire. Toutefois, si le cœur est en asystolie, c'est-à-dire qu'il ne présente aucune activité électrique, le défibrillateur ne fournira pas de choc électrique, mais il est crucial de débuter immédiatement le massage cardiaque. Il est donc primordial de savoir reconnaître les signes d'un arrêt cardiaque pour intervenir de manière appropriée.

Idée reçue n° 4 :« Je suis responsable si je blesse la victime pendant le massage cardiaque »

Faux. La Loi n° 2020-840 du 3 juillet 2020, également connue sous le nom de loi du "bon samaritain", a été instaurée dans le but de protéger les sauveteurs non-professionnels. Selon cette loi, une personne qui porte secours à autrui ne peut être tenue responsable des dommages que son intervention peut provoquer.

Cette disposition légale vise à encourager toute personne témoin d'une situation d'urgence, telle qu'un arrêt cardiaque, à intervenir rapidement et efficacement, sans craindre d'éventuelles répercussions légales.

Idée reçue n° 5 : « Il est préférable d’attendre l’arrivée des secours que de commencer un massage cardiaque sur une victime d’arrêt cardiaque »

Faux. Chaque seconde compte lorsqu'une personne est en arrêt cardiaque. Attendre passivement l'arrivée des secours peut avoir des conséquences dramatiques pour la victime. Au-delà de 3-4 minutes d’arrêt du cœur, si on ne fait rien, il peut y avoir des séquelles irréversibles. Au-delà de 10 minutes, les chances de survie sont infimes.

Osez ! Massez ! Le pire est de ne rien faire !

Pour maximiser les chances de survie d'une personne en arrêt cardiaque, il est essentiel de suivre les étapes suivantes :

  1. Appeler
  2. Masser
  3. Défibriller

Pour le point 2. Masser, le Cardio First Angel, dispositif d’aide à la RCP, vous assiste dans la réalisation d'un massage cardiaque efficace. Grâce à son retour sonore immédiat, vous vous assurez d’effectuer des bonnes compressions et de réduire de possibles séquelles.

Pour mieux se préparer à agir face à un arrêt cardiaque, il est indispensable de casser ces idées reçues erronées.

N'attendez pas d'être confronté à un arrêt cardiaque pour vous informer. La connaissance préalable est la clé de la prévention et de la réaction adéquate en cas de besoin.

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