Le rapport commandité par Zerto et réalisé par IDC, intitulé « État des lieux de la reprise après sinistre et de la cyber-reprise, 2024-2025 : intégration de l'IA », met en lumière les défis liés aux stratégies de sauvegarde et de restauration des entreprises face aux ransomwares et autres sinistres. Bien que la sauvegarde soit jugée prioritaire pour les investissements logiciels en 2024, elle est également identifiée comme la principale cause de perte de données, responsable de 32 % des incidents.
L'étude, menée en Amérique du Nord, en Europe, en Inde et en Australie, montre que les entreprises subissent en moyenne 4,2 interruptions de données par an, en plus de fréquentes attaques ransomware et internes. Malgré la disponibilité de sauvegardes valides dans 48 % des cas, de nombreuses entreprises choisissent de payer les rançons, souvent sans réussir à récupérer l'intégralité de leurs données.
Les obstacles ne sont pas uniquement techniques, mais aussi humains : le manque de temps, de ressources et de compétences au sein des équipes IT est régulièrement cité. En matière de cyber-récupération, 34 % des entreprises peinent à mettre à jour leurs processus de récupération, et 31 % signalent un déficit de compétences.
Le rapport préconise une stratégie de reprise après sinistre (DR) plus globale, combinant sauvegarde, restauration et protection continue des données (CDP), permettant une restauration rapide et à des points de contrôle précis. Cette approche offre une protection accrue et réduit les besoins en personnel.
Enfin, le rapport aborde l’intégration de l’intelligence artificielle (IA). Bien que 40 % des entreprises perçoivent ses avantages, une méfiance persiste chez 59 % des répondants. Malgré une adoption massive du cloud, une majorité continue de privilégier la protection des applications sur site. IDC conclut qu'une approche holistique, incluant CDP et IA, est essentielle pour la sécurité future des données.
Pour consulter le rapport complet de Zerto et d'IDC, cliquez ici.
Auteur : Inforisque.
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