La réglementation post-Lubrizol a profondément modifié la gestion des risques incendie dans les entrepôts ICPE, en particulier ceux qui stockent des matières dangereuses. Parmi les principaux changements, le besoin en eau pour les pompiers en cas d’incendie doit désormais être calculé sur une durée de 3 à 4 heures, contre 2 heures auparavant. Cela pousse les entreprises à augmenter leurs capacités en eau, que ce soit par des réservoirs internes ou des accords avec des entreprises voisines. Le Groupe BLONDEL SOBOTRAM privilégie l’autonomie, en augmentant les capacités de ses cuves de sprinklers et en multipliant les bassins extérieurs.
Un autre aspect important est la centralisation et la standardisation du système de détection incendie. BLONDEL SOBOTRAM a connecté ses entrepôts à un système de transmission IP et GSM, permettant une alerte immédiate en cas de sinistre, garantissant ainsi une réaction rapide.
Pour la gestion des liquides inflammables, la défense incendie a été renforcée avec un meilleur système de drainage, capable d’évacuer 1 000 m³ par heure, et l’ajout de canons à mousse pour prévenir la réinflammation. En 2026, l’utilisation de contenants fusibles sera limitée, imposant une révision des conditionnements.
La maîtrise des effets thermiques et toxiques lors d’un incendie a également été réévaluée. Désormais, une étude de danger plus large doit être réalisée pour mieux contenir les accidents. Les logisticiens doivent être en mesure de fournir rapidement des informations sur les produits stockés et communiquer de manière transparente avec les autorités et les citoyens.
En conclusion, la réglementation post-Lubrizol impose de nouvelles normes pour la prévention incendie, incitant BLONDEL SOBOTRAM à innover tout en intégrant des technologies comme l’intelligence artificielle pour modéliser les flux thermiques et toxiques.
Auteur : Inforisque.Source : La logistique des matières dangereuses à l’heure de la réglementation post-Lubrizol.