De la QVT à la QVCT ou comment en finir avec le babyfoot washing…

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Vous l’avez peut-être remarqué, un nouvel acronyme dans le monde de la QHSE a fait son apparition : la QVCT (pour Qualité de Vie et des Conditions de Travail).

Bien plus qu’un simple mot à la mode, ce changement d’acronyme reflète un recentrage des actions de QHSE sur les conditions de travail et la prévention des risques, y compris les aspects physiques et psychologiques.

La QVCT : Plus qu’un buzz word, un recentrage sur les vrais enjeux de la santé au travail

De l’Accord National Interprofessionnel (ANI) du 19 juin 2013 sur la qualité de vie au travail et l’égalité professionnelle à la semaine de la QVT, la Qualité de Vie au Travail pose une nouvelle question : peut-on construire une stratégie RH pertinente sans améliorer le bien-être des salariés dans leurs environnements professionnels ?

La réponse est définitivement non !

Avec l’intensification des préoccupations liées à la santé physique et mentale, les pratiques évoluent : nous passons de la QVT à la QVCT (pour Qualité de Vie et des Conditions de Travail). Cet acronyme nous rappelle que les équipes QHSE et RH doivent se recentrer sur les conditions de travail et la prévention des risques professionnels, en y intégrant les aspects physiques et psychologiques.

La QVCT renforce les mesures pour une meilleure prise en compte de ces problématiques, afin de répondre à des enjeux de fond :

  • Rendre le travail plus sûr,
  • Favoriser un travail plus sain,
  • Développer un environnement de travail plus en adéquation avec les besoins des collaborateurs.

Avec la QVCT, fini le babyfoot, place à l’écoute

En passant de la QVT à la QVCT, l'objectif est d'aller plus loin que le simple aménagement de l'environnement de travail, pour mettre en place des conditions matérielles et psychologiques pour le bien-être de la santé au travail en particulier sur les sujets suivants :

  • La santé physique et mentale (prévention RPS, aménagement ergonomique du poste de travail, etc.)
  • Les conditions matérielles (adaptation de l’environnement de travail au confort et sécurité des collaborateurs)
  • L’évolution professionnelle et employabilité (formation continue, évolution de carrière, etc.)
  • La culture managériale (management participatif et inclusif)
  • L’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle (télétravail, aménagement des horaires, etc.)

Il faut souligner, qu’en intégrant ces éléments, la QVCT répond de façon très concrète aux attentes des salariés, notamment après la crise sanitaire qui a mis le doigt sur l’importance des conditions de travail et du bien-être au travail.

Les entreprises vont devoir dépasser les initiatives un peu « catchy » – le babyfoot dans la salle de repos et les posts de recrutement on en parle ? – et se concentrer sur la prévention des risques, l’amélioration des équipements et la gestion des (vraies) relations humaines.

De la QVT à la QVCT… Objectif « Santé au travail » avec une approche proactive

La QVCT met l’accent sur l’aménagement ergonomique des postes de travail, elle promeut un suivi du bien-être psychologique des collaborateurs, elle cherche à être proactive en prévenant les risques de dépression ou de burn out.

Ce changement est une transformation de fond.

Il s’agit d’intégrer dans la stratégie RH et QHSE une approche de suivi et d’évaluation continue pour s’assurer que les pratiques des managers, les relations entre collaborateurs et la sécurité sont au centre des préoccupations de tous.

Digitaliser les processus peut vous aider à déployer plus rapidement une démarche QVCT et mettre en place de nouveaux indicateurs.

Dans ce cadre, plusieurs indicateurs QHSE (Qualité, Hygiène, Sécurité et Environnement) sont à prendre en compte pour suivre les actions mises en place :

  • Indicateurs de santé
  • Indicateurs de sécurité
  • Indicateurs d'absentéisme et de turn-over
  • Indicateurs de satisfaction
  • Indicateurs de performance environnementale

Découvrez dans le lien ci-après comment digitaliser et optimiser

  • La collecte les données QVCT
  • La génération d’ indicateurs pertinents et adaptés pour apporter la preuve
  • La mise en place des tableaux de bord de suivi
  • Le suivi des plans d’actions
  • La création des enquêtes de satisfaction
  • Entre autres…

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