Prévention des douleurs au travail : quelles actions privilégier ?

Dans la prévention des troubles musculo-squelettiques (TMS), il n’est malheureusement plus nécessaire de démontrer leur prédominance dans le nombre de maladies professionnelles. Le véritable défi reste l’application effective des bonnes pratiques en entreprise.

Malgré les guides ergonomiques, les campagnes de sensibilisation et les efforts de déploiement d’équipements adaptés, les TMS restent la première cause de maladies professionnelles en France. Selon le dernier rapport de l’Assurance Maladie – Risques professionnels, les TMS ont encore progressé en 2023, avec 41 937 TMS reconnus soit une augmentation de +9,5% par rapport à l’année 2022.

Pourquoi ? Parce que les gestes et postures ne s’améliorent pas par simple prise de conscience. Ils nécessitent une adaptation concrète sur le terrain, en tenant compte des contraintes spécifiques de chaque poste de travail et des habitudes ancrées chez les collaborateurs.

L’écart entre recommandations et les réalités terrain

• Un manque d’adhésion des collaborateurs : comprendre l’importance des postures ne signifie pas forcément les appliquer. La résistance au changement est un frein majeur, surtout lorsque les contraintes de production priment.
• Des solutions ergonomiques sous-exploitées : des sièges réglables mal ajustés, des exosquelettes peu adoptés ou des aides à la manutention non utilisées faute de formation adaptée.
• La fatigue et la compensation posturale : un collaborateur fatigué compense instinctivement en adoptant des positions délétères. Ces ajustements inconscients aggravent les douleurs à long terme.

Former pour ancrer les bons réflexes : l’approche ostéopathique

L’efficacité des formations sur les gestes et postures dépend de leur approche pédagogique. Un simple rappel des bonnes pratiques ergonomiques ne suffit pas : l’apprentissage doit être expérientiel. C’est ce qui différencie une formation classique d’un accompagnement mené par un ostéopathe, qui possède une connaissance pointue de l’anatomie et peut personnaliser son approche en fonction de chaque collaborateur.

• Approche sur mesure : corrections personnalisées en fonction de la morphologie du salarié, de ses antécédents médicaux, de ses habitudes et de ses contraintes du poste de travail.
• Lien avec les douleurs ressenties : meilleure appropriation des conseils quand les collaborateurs comprennent l’origine de leurs tensions musculaires.
• Pratique concrète : exercices appliqués aux gestes du quotidien, pour éviter le décalage entre théorie et terrain. L’ostéopathe aborde aussi des thématiques liées à l’hygiène de vie, la nutrition et le sommeil.

Sessions de formation

Pour aller au-delà des principes généraux et proposer une approche pratique, des sessions encadrées par un ostéopathe sont organisées à Maisons-Laffitte (78), avec des mises en situation adaptées aux métiers concernés.

Dates 2025 :

• Mardi 25 mars
• Mardi 10 juin
• Mardi 14 octobre

Inscription aux sessions de formation.