Même si leurs ventes ont connu une légère baisse en 2024 (-2,2%), les véhicules 100% électrique ont représenté près d’un quart des immatriculations de voitures neuves en 2023 (mais ne représente encore que 2% du parc de véhicules roulant en France).
Un problème d’autonomie ?
Le 2è frein à l’acquisition d’un véhicule électrique (après le coût d’achat) est l’autonomie et la recharge :
- L’autonomie est perçue comme insuffisante : bien que les modèles récents atteignent 3 à 500km d’autonomie (voire plus), l’anxiété de l’autonomie reste un frein
- Manque d’infrastructure de recharge : en milieu rural notamment, ou en copropriété, l’accès à des bornes est encore assez limité
- Temps de recharge : même avec une charge rapide, la perception du temps de recharge est que cela va prendre plus de temps qu’un plein de carburant
Est-ce une réalité, et une perception erronée de la réalité ?
Il n’est pas question ici de juger de la pertinence ou non de basculer d’un parc 100% thermique à un parc 100% électrique. Nous pourrions en débattre, mais ce serait un autre sujet.
Ce qui est certain en tous cas, c’est que ceux qui roulent déjà en véhicule électrique se sont tous déjà dit : « le constructeur annonçait XXX km d’autonomie, mon œil ! Je n’ai jamais réussi à faire plus de la moitié de cette distance ! »
On se pose encore beaucoup de questions !
Mais est-ce vrai ? Et surtout : est-ce que le constructeur est vraiment le seul responsable ? Est-ce que nous ne pouvons pas imaginer que nous ne devons pas, nous, conducteurs de véhicule électrique, changer notre façon de conduire ? Également, sommes-nous cohérents dans notre planning quotidien de chargement de la batterie ?
D’ailleurs, comment ça marche ? C’est quoi la différence avec un véhicule thermique ? Et pourquoi j’ai l’impression que le temps de charge n’est pas toujours le même ? Comment on calcule un temps de charge, d’ailleurs ?
Bref... La conduite d’un véhicule électrique fait se poser énormément de questions. C’est un nouveau mode de déplacement, qui ne nécessite pas forcément un changement radical de nos habitudes, mais qui impose d’avoir certaines notions avant d’en profiter pleinement.
Nous sommes toutes et tous capables de conduire un véhicule électrique, pas besoin d’un permis différent. Heureusement, d’ailleurs…
Mais au-delà de la peur que peut entraîner, le passage à une technologie différente, notamment pour les longs trajets, il y a clairement un manque de connaissance des utilisateurs sur les avantages du véhicule électrique.
Les véhicules électriques au sein des entreprises
En France, l’adoption des véhicules électriques au sein des flottes d’entreprises reste encore relativement limitée : selon une étude menée par AAA Data pour Samsara en juin 2024, les véhicules électriques ne représentaient que 1,7% des flottes d’entreprises françaises, soit quand même un peu plus de 998 000 unités.
Toutefois, une dynamique positive est observée : d’après le Baromètre des Flottes et de la Mobilité 2025, 84% des entreprises françaises ont déjà engagé une transition énergétique, ou envisagent de le faire dans les 3 ans. Et 65% d’entre elles ont déjà intégré dans leur parc des véhicules électriques ou hybrides, quelles soient soumises ou non à la LOM (Loi d’Orientation des Mobilités).
Il est donc de plus en plus important de former ces équipes à la meilleure utilisation de ces nouvelles mobilités dans le sens nouvelle énergie. Au risque de vouloir revenir en arrière à cause d’une perception d’autonomie trop faible de ces véhicules.
Alors, pour profiter pleinement des avantages que procurent nos véhicules électriques, nous devons impérativement former les conducteurs et leur apprendre ou leur faire prendre conscience de certains éléments :
- Comprendre les facteurs influençant l’autonomie d’un véhicule électrique
- Adopter les techniques d’écoconduite adaptées
- Optimiser l’utilisation de la batterie et des systèmes embarqués
- Planifier efficacement les recharges pour maximiser l’autonomie
En passant par des organismes de formation certifiés QUALIOPI ou équivalents, ces formations peuvent en plus être prises en charge en tout ou partie par les OPCO ou autre fonds social.
C’est le cas de GOTODRIVE : cet organisme propose un module d’une ½ journée avec au programme une introduction à l’autonomie du véhicule électrique (les facteurs influençant l’autonomie, les différences entre le véhicule thermique et le véhicule électrique, etc…).
Nous alternons ensuite entre des phases théoriques (conseils et techniques d’écoconduite et gestion intelligente de la recharge) et des phases pratiques (évaluation en situation, avant et après avoir reçu les conseils du formateur, au volant du véhicule électrique du participant).
Vous pourrez découvrir cette formation sur le site internet de Gotodrive.
Vous verrez ainsi sur ce site que GOTODRIVE vous propose également des formations en écoconduite en véhicule thermique, mais aussi d’autres formations sur les risques routiers.
GOTODRIVE intervient également sur des formats plus courts, adaptés à vos safety days, sur tous les sujets de prévention des risques routiers, d’écoconduite, et de nouvelles mobilités.
Auteur : GOTODRIVE.