Vaccination H1N1 : sommes-nous les cobayes de la machine médicale étatique ?

Classé dans la catégorie : Institutionnels

Dernières nouvelles sur le front de la grippe H1N1. Madame la ministre Bachelot vient d’annoncer la commande de 96 millions de doses pour une vaccination généralisée des Français. Ce contrat sera passé avec trois laboratoires pharmaceutiques dont Sanofi, leader sur ce secteur. Une commande ferme puis une seconde optionnelle. Et toujours des questions qui se posent.

Le coût est passé des 700 millions annoncés auparavant au milliard d’euros. La mise en place de la vaccination n’est pas encore clairement établie. Il était question de centres de vaccination créés pour l’occasion mais un simple calcul montre que cette logistique est difficile à mettre en place. 40 millions de vaccinations en double à trois semaines d’intervalle, cela nécessite plusieurs dizaines de milliers de professionnels de santé, infirmières et médecins, qu’il faudra réquisitionner on ne sait comment pendant deux mois. Ce qui suppose que ces professionnels ne seront plus présents sur le lieu où ils exercent. Mettre en place quelques centres dans les hôpitaux est envisageable mais ne répond pas à la dimension du problème. Les hauts fonctionnaires de la Santé sont payés pour cogiter. Leur dernière proposition, avalisée par Mme Bachelot et Mr Hortefeux, consiste à mobiliser les médecins libéraux, autrement dit, votre médecin traitant, qui exerce en ville ou à la campagne. On imagine aisément l’encombrement. Les médecins sont-ils préparés à cette tâche ? Sachant que les vaccins sont livrés en flacon et non pas en dose unique. Il faut faire ça proprement. Sinon à quoi à bon aller se faire vacciner si c’est pour choper une saloperie portée par le patient qui vous a précédé. Ne parlons pas du coût. Si le médecin vaccine sur le bras, il ne vaccine pas à l’œil. 22 euros la consultation, soit 44 par vaccination. Sans doute, quelques médecins très scrupuleux feront un prix de groupe si monsieur vient avec madame, ou avec ses rejetons.

Au final, la vaccination risque de coûter entre trois et cinq milliards d’euros si les 48 millions de Français prévus vont se faire vacciner. Mais comme dit Brice Hortefeux, quand on aime la France et l’organisation, on ne compte pas ! Enfin, il ne l’a pas dit comme ça. Juste souligné le risque de désorganisation complète de la société française en cas de montée en puissance de la pandémie. Par ailleurs, l’idée des grippes parties fait débat. A noter que ces pratiques, qu’on trouve au States et en Angleterre, ne datent pas d’hier et sont pratiquées depuis les années 1990 par des gens de culture « bio » plutôt réfractaires à la vaccination (Lesquels se basent sur un livre très sérieux, couronné en 2005 par l’Académie des sciences américaine, où l’auteur, John Barry, suggère qu’en 1918, nombre de ceux qui ont échappé à la grippe espagnole, furent immunisés par un contact avec une première souche moins virulente) A cette suggestion, les médecins opposent les chiffres de l’OMS. Le taux de mortalité est de 4 pour mille paraît-il. Mais ces chiffres sont-ils fiables. Quel était l’état de santé des morts par infection grippale ? Et surtout, les cas d’infection sont-ils comptabilisés ? Car si cette grippe est si bénigne comme l’a dit le médecin des joueurs monégasques, il se peut bien qu’une proportion de sujets infectés passent au travers des statistiques. Et puis, doit-on faire confiance à l’OMS ?

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Auteur : Bernard Dugué

Réactions...

MM'S le :

Tout est dit :
Voici un article paru sur le site du Figaro.fr, paru hier 26 juillet, et qui en dit long sur le sujet :

"Dans un entretien au JDD, le célèbre professeur de médecine affirme que le virus H1N1 n'est «pas dangereux» et accuse les pouvoirs publics d'utiliser la grippe A à des fins politiques.

La grippe A est-elle utilisée par les pouvoirs publics à des fins politiques ? C'est, en substance, ce qu'affirme aujourd'hui le professeur Bernard Debré dans un entretien au Journal du dimanche. Chef du service urologie à l'hôpital Cochin, membre du Comité national d'éthique et député UMP de Paris, le professeur Debré reproche aux autorités d'en faire beaucoup trop sur le virus H1N1, un virus bénin selon lui.

«Cette grippe n'est pas dangereuse. On s'est rendu compte qu'elle était peut-être même un peu moins dangereuse que la grippe saisonnière. Alors maintenant, il faut siffler la fin de la partie !», déclare-t-il au JDD. Alors que le premier ministre François Fillon table sur «plusieurs millions de Français» atteints à partir de septembre et évoquait «un risque de ralentissement de l'économie» lors d'une conférence de presse vendredi, Bernard Debré se montre très rassurant. «Cela reste une grippette», assure-t-il encore.

«Tout ce que nous faisons ne sert qu'à nous faire peur»

«Ce type de grippe était attendu et il faisait très peur» car «tout le monde avait à l'esprit le phénomène de la grippe aviaire H5N1, qui est très dangereuse pour l'homme avec un taux de mortalité de 60 à 65% mais pas contagieuse car elle passe difficilement la barrière des espèces», poursuit le professeur Debré. «Nous appréhendions une redistribution des gènes pouvant faire sortir un virus très virulent et très contagieux. Cette loterie a eu lieu, mais elle a produit un bon numéro: le H1N1. On redoutait un valet de pique, on a tiré une dame de cœur.»

Particulièrement remonté contre les pouvoirs publics, Bernard Debré s'en prend aux gouvernements, coupables selon lui «d'avoir succombé à une sur-médiatisation politique de cet événement». «Tout ce que nous faisons ne sert qu'à nous faire peur (...) il est inutile d'affoler les populations sauf à vouloir leur marteler, à des fins politiques, le message suivant : bonnes gens dormez sans crainte, nous veillons sur vous», lance le professeur.

Selon l'Organisation mondiale de la Santé, la grippe A a touché environ 140.000 personnes et fait près de 800 morts à travers le monde en quatre mois. En France, l'Institut de veille sanitaire a recensé 483 cas de grippe, dont aucun n'a été mortel."

Vous vous rendez compte ? Certes, depuis le début, personne n'était dupe de cette affaire, et je reste persuadée que c'est un bon moyen que cherchent les labos à faire rentrer des sous dans la caisse, étant à court de nouvelles molécules...

A mon humble avis, scandaleuse et bien regrettable, une telle initiative...

Ce serait intéressant de connaître vos points de vue sur le sujet...

Dans cette attente, bien cordialement,

MM'S.

MM'S le :

Ceci dit, en revenant à votre article : De quoi faire bondir plus d'un lecteur...
La machine médicale étatique cherche effectivement à faire de nous des cobayes...

Diffuser à tout va ces informations alarmistes au sujet d'une "grippe" qui dans le fond, ne serait pas si redoutable que celà.... Oser - et c'est là où c'est gravissime - concevoir des vaccins "pas encore au point" (au commentaire d'une reporter au JT de 20 heures) : je veux bien admettre le caractère "urgent" de la chose, mais en temps normal, une étude clinique rigoureuse est exigée avant qu'une AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) soit accordée.... Et dans ce cas-ci, à priori, rien !

Il est vrai que le prétexte de se servir des leçons passées de type "grippe espagnole" ou même, à l'époque de la canicule en 2003, il aurait été "reproché" à l'Etat de "n'avoir pas fait le nécessaire pour prévoir cette canicule qui a causé tant de morts" (toutes mes excuses, ce doit être un extrait d'un article du Figaro...) s'avère fort alléchante...

Mais de là à manifester une telle agitation, au risque d'en devenir ridicule... Soyons sérieux, tout de même... !

Bien vu, l'article de M. Dugué, notamment à propos de l'impressionnante logistique qu'une telle affaire impliquerait... Sans parler des coûts supplémentaires !!!
Imaginez-vous un instant, dans toute cette affaire, si le Pr Debré venait à avoir raison; Si tout ceci s'avère n'être qu'une vaste farce - pour ne pas dire fumisterie - Les labos, tout comme l'Etat pourraient être montrés du doigt, et voir leur crédibilité écornée...

Soit. Vous pourrez toujours objecter que si le Pr Debré venait à avoir tort, et que nous nous retrouvions effectivement confrontés à une épidémie sans pareille... Il pourrait être digne d'être "jeté en prison" ??? Voilà qui m'étonnerait bien !!!

Certes, l'Etat pourrait se défendre en argumentant "qu'il a fait son devoir en matière de prévention"...

En tout cas, une chose est sûre : En Septembre, nous sommes là, fidèles au poste, à attendre les évènements de pied ferme : C'est qu'il va y en avoir, de l'animation dans le quartier !!!

Affaire à suivre.
Bien cordialement,

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