C’est simple : saupoudrer les différentes applications métier d’une couche de collaboration. Désormais l’architecte informatique dispose d’un réseau social dédié pour modéliser, de concert avec les métiers, les processus de la société. Le responsable marketing s’appuie sur un Facebook d’entreprise associé à son outil de CRM, pour caler des actions communes avec les commerciaux sur le terrain. De la même façon, le directeur financier partage enfin avec les directeurs régionaux des éléments prévisionnels par le biais d’un portail collaboratif jumelé à sa plate-forme de planification.
Seulement voilà, ce tableau idyllique n’existe pas, ou si peu. Et ce, en dépit de ce que sous-entendent de plus en plus d’éditeurs qui misent sur les réseaux sociaux pour booster leurs logiciels d’infrastructure, de décisionnel, de gestion de contenu, ou leurs applications. Rappelons-le, l’absence de dialogue entre services est rarement dû à une carence logicielle. Autrement dit, la bulle collaborative n’est pas forcément là, en sommeil, prête à exploser sous l’impulsion d’un catalyseur technologique. En fait, le mal peut être bien plus profond. Le manque d’ouverture, loin d’être imputable à la seule paresse intellectuelle, procède souvent d’une démarche volontaire. En cause : la crainte du partage, la perte de pouvoir, le refus du contrôle par autrui… Bref, un conservatisme classique, mais au fond humain, qu’aucun outil collaboratif ne saurait à lui seul ébranler.
A l’inverse, lorsque la collaboration bat son plein dans les entreprises (oui, c’est possible !), elle s’instaure d’abord autour d’une photocopie, d’une machine à café ou d’une table de cantine. Cette étincelle ne s’explique pas. Elle tient d’une culture d’entreprise, d’un management, d’une somme de caractères. Qu’on se comprenne : la poudre collaborative qui envahit les différentes familles logicielles est certes séduisante, mais restera sans effet si les mentalités restent hermétiques. C’est là une évidence, mais que certains éditeurs ignorent ou feignent trop souvent d’ignorer.
Auteur : Vincent Berdot, 01 Informatique
MM's le :
Aucun logiciel au monde, aussi puissant soit-il, aucune machine, fût-elle même ultratechnologiquement la plus perfectionnée, aucun robot, fût-il le plus intuitif et le plus doué.... Ne remplacera un être humain....
Son apparente supériorité : procéder à des milliards de calculs à la seconde, transmettre des millions de données de manière instantanée aux quatres coins du globe, reconnaître des empreintes digitales, et tellement d'autres capacités encore.... En dépit de tout ce prodigieux potentiel... Ils resteront des machines.... Beaucoup d'entre elles ont tenté de copier l'humain, sans jamais pouvoir l'égaler....
l'humain, qui peut, entre autres : émettre des émotions... avoir des sentiments... Aimer, tomber amoureux... Et tout ceci aussi potentiellement devant quoi ? - Une machine à café... Cet outil peut être d'une puissance remarquable : Le logisticien, l'informaticien, le cadre marketing et commercial, tout comme le directeur général, peuvent s'y rencontrer devant, et échanger.... Si en temps normal, ils ne se comprennent pas, ils peuvent y parler la même langue, et vivre par la suite d'inoubliables moments ensemble.... D'ailleurs, le premier réflexe lors de la mise en contact entre deux personnes, n'est-il pas parfois : "je t'offre un café" ? .... Et les affaires sont lancées...