Rapports de développement durable : Benchmark des bonnes pratiques 2010

Classé dans la catégorie : Risques pour l'environnement

Le cabinet KPMG a relevé les nouvelles bonnes pratiques mises en œuvre par les sociétés du SBF 120(1) dans leur communication et leur stratégie de développement durable. Une sélection de 32 bonnes pratiques « pour l’excellence », dont 12 nouvelles qui sont détaillées ci-après, qui s’ajoutent aux 34 autres bonnes pratiques « pour progresser ».

L’évolution constante du nombre de bonnes pratiques constatées dans les rapports des groupes analysés est le témoignage de leur prise de conscience et de leur implication croissante dans le développement durable. De 13 bonnes pratiques soulignées en 2003, nous tendons depuis 2009 à près de 70 bonnes pratiques. Il est à noter que le nombre à peu près identique des bonnes pratiques identifiées entre 2009 et 2010 est à pondérer par l’augmentation de leur niveau.

Au-delà de l’implication croissante des groupes dans le développement durable, cette hausse du niveau général des bonnes pratiques reflète également l’augmentation des contraintes réglementaires en matière de communication environnementale et sociale. En effet, leur responsabilité en matière de développement durable est en passe de devenir une obligation au lendemain de la loi « Grenelle II » du 12 juillet 2010. Citons, par exemple, l’obligation de réaliser un bilan des émissions de gaz à effet de serre pour le 31 décembre 2012 pour les groupes répondant à certains critères ou encore l’obligation de faire vérifier les informations sociales et environnementales par un organisme tiers indépendant pour les sociétés cotées à partir des exercices clos au 31 décembre 2011.

Les bonnes pratiques illustrées dans cette étude sont issues des rapports annuels ou documents ad hoc des groupes du SBF 120(1) . Cette année encore, plus de 90 % d’entre eux y ont présenté leur démarche développement durable. Ils n’étaient que 65 % en 2003… Cette forte progression illustre à quel point la communication dans ce domaine est devenue incontournable vis-à-vis des parties prenantes.

Six nouvelles bonnes pratiques en matière de stratégie

  • Positionner la fonction développement durable au plus haut niveau, mettre en place un comité dédié et des relais
    Positionner la fonction développement durable au plus haut, c’est témoigner de l’intégration des enjeux développement durable à la stratégie du groupe. La création d’un comité dédié et la mise en place de relais en filiales et sites est une organisation nécessaire pour assurer le déploiement de la démarche et la faire vivre.
  • Définir les KPI (Key Performance Indicators)
    Parmi les indicateurs extra-financiers suivis et communiqués par les groupes, certains se distinguent, ce sont les Key Performance Indicators (Indicateurs clés de performance). Pourquoi distinguer des KPI ? Définir un nombre restreint d’indicateurs clés de performance permet aux groupes de suivre l’état d’avancement de leur démarche développement durable en regard des objectifs de performance qu’ils se sont engagés à atteindre. De plus, dans certains cas, une définition de l’indicateur est donnée, ce qui permet au lecteur, sans avoir recours aux procédures de reporting, de savoir ce que cet indicateur recouvre.

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Auteurs : Philippe ARNAUD et Anne GARANS, KPMG sur Pro-Environnement

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