Cette commission, chargée par le parlement japonais de déterminer les circonstances de la catastrophe nucléaire qui a commencée le 11 mars 2011, a publié un rapport accablant de 641 pages. Elle est composée de dix experts, sismologue, avocats, médecins, journaliste scientifique, professeurs désignés par les parlementaires.
Une enquête menée sans compromis
La commission a mené un travail de recherche approfondie, avec des entretiens auprès de 1 176 personnes, pendant plus de 900 heures lors des 6 derniers mois…
Des responsables sont clairement désignés : TEPCO, mais aussi le manque de réactivité des agences gouvernementales japonaises. Le rapport souligne et étudie également les aspects culturels, pointant l’extrême respect et la soumission à l’autorité inhérent à la culture japonaise.
La Commission d’experts était dirigée par Kiyoshi Kurokawa, ancien président du Conseil Scientifique Japonais, qui a écrit, dans le rapport que la fusion “ne peut être considérée comme une catastrophe naturelle. Ce désastre est humain, car il aurait pu et aurait du être prévu et évité.” Le rapport ajoute que “les causes directes de la crise étaient toutes prévisibles, bien avant le 11 mars 2011.”. Lire la suite de l'article...
Auteur : Greenpeace France.