Nous revenons sur l’estimation des coûts de production et les paramètres d’aide au choix (investissement initial, intensité et nature des coûts en phase de production, risques, démantèlement, mode de production…). Et aussi sur l’impact de la nature du mode de production sur la consommation et l’interférence entre le contexte législatif, le signal prix, la politique d’investissement des différents acteurs et les compromis bénéfices/risques induits pour la société.
Nos recommandations:
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une vaste politique d’efficacité énergétique opérationnelle sur les 10 prochaines années (focalisée en priorité sur la rénovation des logements),
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la mise à l’arrêt progressive du parc électronucléaire français, en faisant en sorte qu’aucune centrale nucléaire ne dépasse 35 ans d’exploitation,
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une politique d’encouragement à l’investissement dans les énergies renouvelables déconcentrées, diversifiées, dé-carbonées, démocratiques,
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un pilotage des investissements dans le réseau à l’échelle régionale (tout comme ceci se fait dans les transports), et un contrôle démocratique avec une autorité de contrôle réunissant des représentants de la société civile, des collectivités locales, des consommateurs et des producteurs.
Le mix énergétique optimal pour la France découlera d’un investissement dans les énergies renouvelables déconcentrées, décloisonnées, dé-carbonées et démocratiques, d’une sortie progressive du nucléaire, de politiques énergétiques efficaces ainsi qu’une tarification progressive et cela tout en n’oubliant pas une augmentation des financements en prévention des risques nucléaires (via le fonds 1% du nucléaire). Il convient également de construire des principes de tarifications justes et adaptés à l’ensemble des énergies.
Synthèse du rapport à télécharger ici: Synthèse_rapport_
Auteur : communiqué de Green Cross France et Territoires.