Pour sa 27e édition, qui se tiendra du 29 novembre au 2 décembre prochains à Lyon, Pollutec continue d’enrichir son dispositif de mise en valeur de l’innovation conçu pour la rendre facilement identifiable par les visiteurs, avec de nouvelles animations et de nouveaux espaces. Sont notamment proposés pour la première fois cette année des ‘Spots inno’, espaces entièrement dédiés à l’innovation de chacun des secteurs, et une ‘Vitrine de l’innovation’, opération inédite de soutien à l’intégration des innovations dans les activités. Le salon confirme ainsi plus que jamais son rôle de capitale mondiale de l’innovation environnementale.
De l’innovation dans tous les secteurs
A ce jour, plusieurs grandes tendances se dégagent déjà de l’offre innovation de Pollutec 2016. D’une part, le potentiel du numérique pour augmenter l’efficacité et le rendement des produits et services pour l’environnement occupe une large place dans les débats prévus et les solutions présentées par les exposants(1). L’ensemble des secteurs est concerné qu’il s’agisse de l’eau(système de pompage intelligent, boîtiers communicants ‘plug & play’, instruments d’analyse en ligne, détecteur de fuite fonctionnant sous Android), des déchets(système original de collecte avec réalité virtuelle, conteneurs intelligents), de l’air (appli mobile pour échantillonneur déporté), de l’aménagement(solution pour monitorer et analyser ses données IoT...), etc. En corollaire, les questions liées à la modélisation atmosphérique ou à la nanotechnologie dans les démarches smart water prennent aussi de l’ampleur. Autres tendances qui s’affirment cette année: la lutte contre la pollution liée aux déchets marins: les solutions se font de plus en plus pointues pour prévenir les rejets dans les milieux aquatiques notamment via des traitements moins impactants (ex.: filtres plantés de roseaux optimisés, tapis biosorbant piégeant les métaux lourds dans l’eau) et plus efficaces (ex.: traitement optimisé des TAR contre le risque légionnelle, outils dédiés au traitement de surfaces amiantées...). Les stratégies de traitement et de valorisation sont toujours plus poussées. Par exemple, la palette de composés et métaux récupérés continue de s’élargir (ex.: phosphore, métaux précieux des DEEE, palladium, emballages plastiques souillés...) et leur valorisation offre une qualité encore plus élevée pour répondre aux exigences des industries. De nouvelles applications apparaissent aussi dans les solutions optiques (ex.: système de mesure détectant la viscosité des boues, tri optique des plastiques noirs...). Par ailleurs, les démarches concrètes d’autonomie énergétique dans l’industrie commencent à se développer (ex.: production optimisée de froid par récupération de chaleurs perdues...). Enfin, la mutation en cours de l’industrie du recyclage face à l’enjeu croissant des nouvelles matières, la structuration des filières VHU (véhicules hors d’usage), navires de plaisance ou déchets de la construction et le développement de la filière génie écologique sont d’autres sujets au cœur de l’actualité également au programme du salon cette année. De même, les perspectives liées aux récentes évolutions réglementaires(extension du tri des plastiques, qualité de l’air intérieur, biodiversité, performance énergétique du tertiaire...) ou normatives (ISO 14001:2015, ISO 50001 + Pro SMEn...) sont traitées par des experts de ces domaines. Et plus largement, les moyens et méthodes pour éviter les gaspillages matière et énergie et faire des économies feront l’objet d’interventions spécifiques tout comme la question du développement des collaborations entre acteurs et des échanges interentreprises, notamment via les synergies de flux.De nombreux nouveaux espaces et animations
