Comment réduire l’écart entre le dire et le faire en matière de RSE

En 2017, les dirigeants d’entreprises telles que Dow Chemical ou Corning ont signé une lettre ouverte au Wall Street Journal exhortant les États-Unis à rester dans l’Accord de Paris sur le changement climatique. Ils ont été salués par les médias et désignés comme les grands défenseurs de l’environnement, ce qui ne les a pas empêchés de soutenir simultanément le lobby américain, the Industrial Energy Consumers of America, qui usait discrètement de son influence pour inciter l’administration américaine à se retirer de l’accord.

Ce n’est qu’un exemple de contradiction parmi d’autres. Les initiatives en matière de RSE, dont le véritable objet consiste à masquer des manœuvres politiques visant à empêcher tout changement, ne sont pas rares. Le sénateur Sheldon Whitehouse, de Rhode Island, dénonce dans la Harvard Business Review, une hypocrisie comparable de la part d’une compagnie pétrolière et déplore le « double jeu » que jouent ces entreprises : « tenter d’acheter leur crédibilité avec de belles paroles, tout en utilisant la discrétion du lobbying pour écraser toute menace d’action bipartisane ». Lire la suite de l'article...

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