Les addictions : à quoi sont-elles dues, comment les repérer ?

Classé dans la catégorie : Général

Addiction à l’alcool, au tabac, au cannabis, au sexe, au shopping, aux jeux vidéo, voire au téléphone portable… Aujourd’hui, il semblerait que l’on puisse devenir « addict » à tout et n’importe quoi. Si l’omniprésence de ce terme relève probablement d’un effet de mode langagier, elle ne doit pas faire oublier que l’addiction est une réelle maladie, correspondant à des critères précis.

Cliniciens et chercheurs tentent d’élucider les mécanismes cette pathologie cérébrale qui touche des millions de personnes en France, afin de mieux la prendre en charge et d’éviter les rechutes. Petits rappels.

Un peu d’étymologie

Le terme « addiction » sous-entend une absence d’indépendance, de liberté, comme en témoigne son étymologie : en droit romain, « addicere » désignait la condition d’esclave pour dettes. Incapable de payer son créancier, le sujet débiteur devenait « addictus », « adonné à » : il était dès lors dévoué à ce dernier, lequel avait le droit de disposer entièrement de sa personne ; la contrainte par le corps était évoquée.

De nos jours, pour signifier qu’une personne est « accro » à quelque chose, sans en être forcément être malade, on utilise communément les termes anglo-saxons « addiction » ou « addict ». Une tendance qui pourrait faire oublier que l’addiction est bel et bien une authentique maladie !

Cette pathologie peut concerner non seulement le fait d’être accro à des substances psychoactives, qu’elles soient licites (tabac, alcool, tranquillisants…) ou illicites (cannabis, cocaïne, MDMA, opiacés, nouveaux produits de synthèse…), mais aussi à des comportements, tels que les activités sexuelles, les jeux de hasard et d’argent, la consommation de sucre, l’utilisation des réseaux sociaux, la pratique des jeux vidéo, de l’exercice physique, ou même le shopping. Lire la suite de l'article...

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