Classé dans la catégorie : QVT / Santé / Bien-être
Le psychologue du travail met son expertise de la compréhension des comportements humains au service du bien-être au travail. Il intervient dans différentes situations : gestion de conflit, médiation, soutien psychologique, cellules de crise, formation, etc. L'objectif du psychologue est de concilier le besoin de développement de l'entreprise avec le besoin d'épanouissement des individus.
Les RPS en quelques chiffres (en France) :
- 45 % des actifs déclarent devoir se dépêcher dans leur travail
- 25 % déclarent devoir cacher leurs émotions, faire semblant d'être de bonne humeur
- 10 % disent devoir faire des choses dans leur travail qu'ils désapprouvent
- 25 % craignent de perdre leur emploi
Source enquête DARES « Conditions de travail-Risques psychosociaux », 2016.
Conseil de l'expert
Florence Troumelin
Diplômée de Grenoble Ecole de Management, Florence Troumelin s'est spécialisée dans la
formation professionnelle continue pour adultes depuis bientôt 15 ans.
Après avoir débuté sa carrière comme responsable de rayon, puis formatrice dans le domaine de la distribution d'articles
de sport, elle devient responsable pédagogique pour un organisme de formation spécialisé dans la sécurité du travail en hauteur.
Elle conçoit aujourd'hui des programmes et supports pédagogiques sur-mesure dans le domaine
des Risques Psychosociaux chez Pros-Consulte.
Quand fait-on appel à un psychologue du travail ?
La psychologie du travail s'intéresse aux attitudes et comportements humains en rapport avec le travail, au sein des organisations. Le psychologue du travail met au centre de ses préoccupations les rapports entre individu et collectif et peut intervenir auprès des entreprises sous plusieurs formes : en animant des formations (sur le thème de la prévention des risques psychosociaux notamment), en accompagnant individuellement ou collectivement les salariés en souffrance (organisation de groupes de parole, d'entretiens individuels). Il peut accompagner des collectifs de travail dans le cadre de la gestion de conflits par exemple, ou encore réaliser des diagnostics RPS. Il peut également former et accompagner les membres du CSE.
Vos prestations s'adaptent-elles à tous types de structures ?
Nos prestations s'adaptent à tous types de structures, comités d'entreprises, associations ... Nous réalisons également des formations à destination du personnel d'établissements universitaires. Parmi nos clients figurent de grandes entreprises publiques comme privées, mais nous accompagnons également des structures de taille plus modeste, comptant simplement quelques dizaines de salariés (EHPAD, associations...) Nous réalisons uniquement des formations en intra-entreprise.
Comment les sociétés financent ce type de prestations ?
Les sociétés financent généralement les formations que nous proposons sur leur budget de formation. Nous sommes référencés Datadock, ce qui permet la prise en charge par les OPCO.
Depuis quand la prise en compte des RPS s'est-elle développée ?
En France, la prise en compte des RPS s'est réellement développée depuis la signature de l'accord national interprofessionnel sur le stress au travail le 02 juillet 2008, rendu obligatoire par un arrêté ministériel du 23 avril 2009.
Par ailleurs, un accord interprofessionnel sur le harcèlement et la violence au travail a été signé le 26 mars 2010, et invite les entreprises :
- à déclarer clairement que le harcèlement et la violence sur le lieu de travail ne sont pas tolérés
- à prévoir des mesures appropriées de gestion et de prévention
Ces obligations réglementaires ont impulsé des mesures de protection des travailleurs plus importantes.
Pour quelle(s) raison(s) êtes-vous le plus souvent sollicité ?
Nous sommes le plus souvent sollicités pour élaborer des formations sur-mesure, sur le thème de la prévention des RPS, de la gestion du stress et de la gestion des émotions. Récemment, de nombreuses demandes nous parviennent concernant la formation des managers à la prévention du harcèlement (moral et sexuel). Les entreprises demandent une très forte adaptation à leur contexte, sur ces thèmes sensibles.
Concernant les interventions de psychologues sur site, nous sommes sollicités pour organiser des cellules de crise suite à des évènements traumatisants (décès de collaborateurs, agressions), des groupes de parole et entretiens individuels pour gérer les conflits internes et des permanences sur sites dans le cadre de PSE.
Les demandes qui nous parviennent sont de plus en plus complexes, car les situations se dégradent parfois pendant plusieurs mois voire plusieurs années, avant que les entreprises n'aient le réflexe de faire intervenir un psychologue. Les DRH sont souvent démunis face aux situations difficiles auxquelles ils font face. L'intervention d'un psychologue du travail en tant qu'expert des relations humaines dans le cadre de travail s'avère alors indispensable, même s'il n'est pas équipé d'une baguette magique !
Que peut apporter concrètement la prise en compte des RPS ?
Il s'agit d'engager une démarche de prévention globale, au sein de laquelle les RPS sont un aspect à ne pas négliger. La prise en compte des RPS est indispensable pour engager une démarche de qualité de vie au travail. D'après l'Agence Européenne pour la Sécurité et la Santé au Travail, 1 € investi dans la promotion de la santé sur le lieu de travail entraîne 2,50 à 4,80 € de retour sur investissement, notamment grâce à la baisse de l'absentéisme et la hausse de la productivité.
Si vous aviez un conseil à donner à un préventeur, quel serait-il ?
Le sujet des risques psychosociaux nécessite une formation spécifique, qui doit être dispensée par un expert. Tout préventeur devrait pouvoir suivre une formation de ce type pour impulser au sein de son entreprise la prise en compte des RPS.
En savoir plus sur Pros-Consulte.
Liens
- Dossier de l'INRS Risques psychosociaux
- La fiche Risques psychosociaux du Ministère du travail
- Des travailleurs en bonne santé et des entreprises prospères : un guide pratique du bien-être au travail
- La gestion des risques psychosociaux sur les lieux de travail en Europe
- Détecter un collègue en souffrance est du ressort de chacun
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