Stress au travail

Classé dans la catégorie : Général

Un état de stress permanent engendre tôt ou tard des maladies. Le stress restreint aussi notre capacité à identifier les dangers, ce qui entraîne une baisse de la productivité et des absences.

«L’absence de stress, c’est la mort. Seuls les morts ne sont pas stressés»: par cette formule choc, Hans Selye (1907–1982), pionnier de la recherche sur le stress, suggérait que le stress avait du bon. Certes, il peut être essentiel à la survie: face à une menace, notre corps mobilise intuitivement toutes les ressources nécessaires pour se défendre ou fuir. Ce mécanisme est donc utile, à condition que l’organisme puisse ensuite relâcher la pression. C’est là que le bât blesse: nous n’avons pas besoin de solliciter notre organisme pour lutter contre les sources de stress qui sont aujourd’hui les nôtres. Résultat: notre corps sécrète de l’adrénaline, de la noradrénaline et du cortisol, les hormones du stress, mais ne parvient pas à les éliminer. Or, quiconque reste continuellement dans un état de stress sans l’alterner naturellement avec des phases de détente finit par tomber malade: le stress chronique peut engendrer des infarctus, du diabète, des dépressions ou des crises d’angoisse. Lire la suite de l'article...

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