Lorsque l’on demande aux travailleurs ce qui les anime et a le plus de sens pour eux au travail, ils citent en premier lieu “le fait d’être en contact avec d’autres personnes”, le souhait de “gagner de l’argent” et de “fournir un service de qualité”, très loin devant le fait de “participer à une cause jugée socialement juste”.
Le monde du travail n’échappe pas aux clichés. Auteurs d’une récente étude réalisée pour l’Institut Montaigne au sujet des Français au travail (1), Bertrand Martinot et Lisa Thomas-Darbois, font un résumé saisissant des lieux communs qui ont prospéré dans le sillage de la crise sanitaire : “L’image générale qui ressort est celle d’un travailleur français fatigué, en grande souffrance, à la recherche du sens perdu de son travail, plus soucieux de s’engager dans des causes sociétales ou environnementales que dans son travail” si bien que “l’idée selon laquelle le travail serait au cœur du lien social et de l’épanouissement personnel serait battue en brèche dans un monde post-Covid en rupture avec le monde d’avant”. Lire la suite de l'article...
Auteur : Point Org Sécurité.
Sur le même sujet : Les Français au travail – Les enseignements d’une vaste enquête de l’Institut Montaigne
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