La consommation d'alcool au bureau est strictement interdite, sauf rares exceptions. En principe, aucune boisson alcoolisée n'est tolérée sur le lieu de travail, surtout si cela présente un risque en fonction du type de travail effectué, comme pour les ouvriers du bâtiment. Cependant, certaines professions non dangereuses peuvent bénéficier d'exceptions, notamment pour le vin et la bière.
Même si ces exceptions existent, il est crucial de vérifier le règlement intérieur de l'entreprise, car certains employeurs interdisent toute consommation d'alcool, même pour les postes moins risqués comme ceux des cadres. Pour ceux dont le règlement intérieur ne prévoit pas d'interdiction stricte, des restrictions subsistent, notamment sur les horaires. Il est interdit de consommer de l'alcool pendant les heures de travail. Les occasions tolérées incluent les pots de départ ou les déjeuners d'affaires en dehors des heures de travail.
Un employeur peut exiger un alcootest si l'état d'ébriété d'un employé semble compromettre ses capacités de travail. Ce test doit être stipulé dans le règlement intérieur ou être communiqué via une note de service. Les sanctions pour un alcootest positif peuvent aller du blâme à l'avertissement, et dans les cas extrêmes, au licenciement pour faute grave, surtout si l'employé met en danger la vie de ses collègues en étant ivre. Les sanctions disciplinaires, plus fréquentes, peuvent ternir le dossier professionnel de l'employé et nuire à sa carrière. En cas de plainte de l'employeur, une amende pénale de 150 euros peut également être infligée.
En résumé, la consommation d'alcool sur le lieu de travail est fortement réglementée et soumise à des conditions strictes. Les employés doivent être prudents et respecter les règles pour éviter des sanctions disciplinaires ou pénales.
Auteur : Inforisque.Source : Alcool au travail : mon employeur peut-il me sanctionner si je bois au bureau ?.