L'enquête révèle que 50 % des dirigeants de très petites entreprises (TPE) ont des difficultés à équilibrer leur vie professionnelle et personnelle, notamment en raison du temps consacré à la gestion de l'entreprise. En moyenne, ils travaillent 50 heures par semaine, dont 8 heures pour les tâches administratives. Cette charge de travail, combinée à l'isolement lié à leur position de responsable unique, crée une pression mentale importante. Les dirigeants de TPE doivent assumer seuls la gestion quotidienne, sans moyens suffisants pour déléguer, ce qui affecte leur bien-être. En conséquence, 72 % d'entre eux envisagent de quitter l'entrepreneuriat pour devenir salariés, espérant ainsi un revenu stable, une meilleure couverture sociale, et un emploi du temps plus équilibré.
La pression financière est également un facteur clé, puisque dans 48 % des cas, l'entreprise est la seule source de revenus du foyer. Cela rend toute difficulté économique particulièrement préoccupante, renforçant le stress des dirigeants.
Les enjeux auxquels font face ces entrepreneurs, bien qu’essentiels, sont souvent ignorés dans les études économiques. Contrairement aux entreprises plus grandes, les TPE manquent de ressources pour déléguer efficacement. Ces dirigeants, qui représentent 98 % du tissu économique français, jonglent constamment entre les exigences de leur entreprise, leurs responsabilités familiales et sociales. Leur bien-être a des répercussions non seulement sur leur entreprise, mais aussi sur leur famille, leurs salariés, et l'économie locale. Le SDI souligne la nécessité de reconnaître ces difficultés et d'apporter des solutions adaptées à la réalité de ces dirigeants, afin de préserver cet équilibre fragile.
Auteur : Inforisque.Source : Equilibre vie professionnelle et personnelle des dirigeants de TPE.