Une étude menée par l’Université de Gand (UGent) sur 204 employés d’Ikea en Belgique explore les effets de la semaine de travail compressée, un régime introduit par le "deal pour l'emploi" du gouvernement fédéral en 2022. Cette mesure permet aux employés de travailler quatre jours au lieu de cinq, en augmentant les heures journalières pour bénéficier d’un jour de congé supplémentaire.
Parmi les participants, 140 ont adopté ce régime, et leur bien-être a été évalué à quatre reprises, avant et après l’adoption de la semaine compressée. Les résultats montrent que ces travailleurs réussissent à mieux se déconnecter psychologiquement du travail, pensant moins à leurs tâches professionnelles durant leur temps libre. Ce désengagement mental est un facteur important pour améliorer leur qualité de vie.
Cependant, l’étude n’a relevé aucune réduction du risque d’épuisement professionnel ou de burn-out chez ces employés. Les chercheurs soulignent que la simple réduction du nombre de jours de travail n’est pas une solution miracle contre le burn-out, appelant à une approche plus nuancée de la part des décideurs politiques.
Kristen du Bois, chercheuse à l’origine de cette étude, insiste sur le besoin de recherches plus approfondies pour évaluer pleinement l’impact de ce mode de travail. Des entretiens précédents avaient déjà montré des résultats similaires. Ainsi, bien que la semaine compressée semble offrir des avantages en termes de bien-être mental, elle ne garantit pas une protection contre les problèmes d’épuisement liés au travail.
Auteur : Inforisque.Source : La semaine de 4 jours ne diminue pas les risque de burn-out, selon une étude de l'UGent.