L’agriculture est l’un des secteurs économiques les plus cruciaux, mais aussi l’un des plus dangereux, avec un taux élevé d’accidents professionnels liés aux chutes de hauteur, à la manipulation d’engins lourds ou encore à l’exposition aux produits chimiques. Les conséquences de ces risques vont bien au-delà des simples traumatismes physiques, puisqu’elles incluent aussi des maladies professionnelles (troubles musculosquelettiques, affections respiratoires, intoxications) et impactent directement la santé à long terme des agriculteurs et des salariés.
Face à ce constat, l’Organisation internationale du travail (OIT) déploie des actions spécifiques dans 54 pays en Afrique, mais aussi partout ailleurs dans le monde, afin de renforcer la sécurité au travail. Grâce à son programme dédié à la SST (Sécurité et Santé au Travail), elle mobilise gouvernements, employeurs et syndicats pour développer des politiques adaptées, offrir des formations ciblées et soutenir la mise en place de cadres juridiques solides. Cette approche intégrée permet de mieux protéger les exploitants et les travailleurs, particulièrement dans les zones rurales où l’inspection du travail peut difficilement exercer un contrôle régulier.
En parallèle, la digitalisation des démarches de prévention se révèle être un levier essentiel. Des solutions comme celles de Cikaba proposent des modules de formation, un suivi en temps réel des données et un tableau de bord pour analyser l’évolution des incidents. Un tel outil facilite non seulement la conformité avec les obligations légales, mais contribue également à établir une véritable culture de la prévention dans chaque exploitation agricole, préservant ainsi la vie et le bien-être de ceux qui nourrissent la planète. Lire l'article...
Auteur : Bérénice Stocchi, Cikaba.
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