TMS et ménopause : et si la santé des femmes était plus exposée ?

Classé dans la catégorie : Risques pour l'Homme au travail

Non seulement les troubles musculosquelettiques (ou TMS pour les intimes) représentent près de 90% des maladies professionnelles, mais en plus elles touchent davantage les femmes.

Et si la ménopause était un début d’explication ? Difficile à dire, mais cette période de vie particulière reste un facteur sous-estimé. En France, on compte 14 millions de femmes ménopausées et près d’un quart d’entre elles souffrent de douleurs musculosquelettiques affectant leur qualité de vie, y compris au travail.

Les modifications hormonales liées à la ménopause entraînent une diminution de la densité osseuse, une perte de masse musculaire et des douleurs articulaires ou musculaires importantes. Si on les additionne à des conditions de travail inadaptées (comme des postes majoritairement pensées pour les hommes), à une récupération insuffisante ou à un risque psychosocial plus élevé, elles ouvrent la porte aux TMS. A minima, elles augmentent le risque d’en développer, mais pire, elles peuvent aussi aggraver ceux déjà en place.

71 % des femmes périménopausées souffrent de douleurs musculosquelettiques par rapport aux femmes en préménopause, c’est-à-dire avec des cycles réguliers. Ce chiffre est, à lui seul, la preuve de l’importance d’intégrer la ménopause et ses répercussions dans les plans de prévention des TMS.

Les entreprises ont donc un rôle à jouer. Entre sensibilisations des équipes, adaptation de l'organisation au travail, prise en compte des besoins physiologiques féminins, les actions existent en nombre pour prévenir ces troubles et améliorer la qualité de vie au travail.

C’est le nouveau sujet de La Minute PEP’S : pourquoi et comment intégrer la ménopause dans les stratégies de prévention des TMS ?

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