On croit souvent à tort que les troubles musculosquelettiques (TMS) font partie de ces problèmes de santé au travail qui ne concernent que l’individu qui en est victime… Et ce, jusqu’à ce que ces affections frappent plusieurs salariés, opérateurs ou cadres.
Encore faut-il les reconnaître. Ces troubles articulaires et musculaires, souvent issus d’un travail répétitif comme les manutentions manuelles, sont multiples et variés. Ils touchent le haut comme le bas du corps, mais aussi la colonne vertébrale. Si leur localisation change d’un trouble à l’autre, la forme de la douleur musculo-squelettique aussi : contraction, inflammation, douleur diffuse, etc.
Les maux physiques s’installent et la gêne fonctionnelle devient vite handicapante. Perte de force musculaire, raideur articulaire… peu à peu, la détresse psychologique s’installe aussi. S’en suivent baisse de moral, perte de confiance en soi et isolement professionnel. Ces effets liés aux TMS touchent autant la santé physique que la santé mentale, ce qui nous rappelle à quel point l’organisation du travail et les facteurs psychosociaux jouent leur rôle dans leur survenue.
Les TMS sont aujourd’hui la première cause d’arrêt maladie dans de nombreux secteurs professionnels. Selon les institutions, elles constituent un enjeu majeur de santé publique et ont un impact économique très fort pour le régime général.
Alors, comment prévenir les TMS de manière efficace ? Comment faire de la prévention des troubles musculo-squelettiques un facteur de bien-être et de performance ?
Dans cet article complet sur les conséquences des TMS sur l’individu, on explore les causes, les effets et les solutions à instaurer pour réduire les risques au travail, améliorer l’ergonomie des postes et limiter la perte de productivité. Voilà l’état des lieux qu’il fallait pour faire de la sécurité du travail une priorité partagée.
Auteur : Anne-Hélène, La Minute PEP'S.
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