Il fixe les objectifs principaux et les priorités d'action de l’InVS et permet d’évaluer, au fur et à mesure, les résultats de son action. Il engage également l'institut dans des orientations fortes en termes d’organisation (développement des systèmes d’information, participation au développement durable).
Chargé de surveiller l’état de santé de la population et d’alerter les pouvoirs publics en cas de menace pour la santé, l’InVS emploie 400 personnes. Son action porte sur tous les domaines de la santé publique (maladies infectieuses, maladies chroniques, traumatismes, santé environnement, risques professionnels).
Le Contrat signé aujourd’hui avec l’Etat préconise notamment une consolidation des dispositifs de surveillance existants et le développement de partenariats au niveau national et régional. Pour mieux « prévoir l’imprévisible », la stratégie scientifique sera également renforcée.
Il rappelle que le développement du maillage régional dans le cadre des nouvelles Agences régionales de santé (ARS) est une des grandes priorités de l’InVS qui, pour exercer ces missions d’expertise et d’aide à la décision publique en matière de sécurité sanitaire, doit s'appuyer sur ses antennes régionales que sont les Cire (Cellules interrégionales d’épidémiologie). Enfin, l’InVS continuera sur les trois années à venir, à participer très activement aux réseaux internationaux de surveillance sanitaire internationale (en lien avec l’ECDC - European Centre for Disease Prevention and Control et l’OMS). Des actions de coopération bilatérale pourront également être initiées.
Parmi ses nouvelles priorités d’action, l’InVS devra s’intéresser encore davantage à l’impact sanitaire des inégalités de santé. De plus, il élaborera un programme de biosurveillance et renforcera la surveillance des risques professionnels, en collaboration avec les autres agences de sécurité sanitaire.
Source : INVS
En savoir plus : Contrat d’objectifs et de performance 2009-2012 (format PDF - 257 Ko)