Les « NaTech » à la croisée des risques majeurs

Classé dans la catégorie : Risques pour l'environnement

L’INERIS, qui a engagé ses compétences pluridisciplinaires dans la question des NaTech depuis le début des années 2000, définit le terme « NaTech » (contraction de « naturel » et « technologique ») comme « l’impact qu’une catastrophe naturelle peut engendrer sur tout ou partie d’une installation industrielle – impact susceptible de provoquer un accident, et dont les conséquences peuvent porter atteinte, à l’extérieur de l’emprise du site industriel, aux personnes, aux biens ou à l’environnement ».

Les accidents de type NaTech ne représentent qu’une faible part de l’ensemble des accidents connus en Europe (5%) et en France (7%). Toutefois, les interactions entre aléas naturels et installations industrielles font aujourd’hui l’objet d’une attention soutenue compte tenu des conséquences du changement climatique, qui a pour effet reconnu une fréquence accrue des phénomènes naturels extrêmes.

Comment évaluer le risque NaTech ?

Les risques dits « majeurs » se définissent comme des risques de faible fréquence mais d’une très importante gravité lorsqu’ils surviennent. Dans le domaine des risques industriels (hors nucléaire), la question des NaTech introduit une particularité : la nécessité d’étudier de façon conjointe deux catégories de risques majeurs.

  • les risques naturels : séisme, inondation, foudre, feu de forêt, vent, neige et verglas, température extrême, avalanche, mouvement de terrain…
  • les risques technologiques propres aux activités des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement – ICPE (et parmi elles, les établissements dits « Seveso ») : dangers principalement liés au risque chimique – explosion, incendie, dispersion de gaz toxiques, pollutions des milieux.

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Auteur : INERIS.

Sur le même sujet : Quand les risques naturels se cumulent aux risques industriels, Thibault Lescuyer, Novethic

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