Les risques psychosociaux, cause majeure d'absentéisme

Plus la dépression est sévère et plus les indicateurs deviennent importants et ce, en particulier pour les comportements hostiles : 22 % des salariés qui sont en dépression légère déclarent des comportements hostiles, 35 % pour ceux qui sont en dépression modérée, 54 % en dépression forte et 71 % en dépression sévère”.

Souffrance au travail et absentéisme sont intimement liés. ” C’est ce qu’a établi une étude publiée, en décembre dernier, par la revue Références en santé au travail. En exploitant les résultats de l’enquête enquête SUMER (surveillance médicale des expositions des salariés aux risques professionnels) de 2017, les auteurs ont notamment mis en évidence que les effets délétères des “comportements hostiles”, de la “tension au travail ”et du “manque de reconnaissance” sur la santé et l’engagement des travailleurs. Ils confirment ainsi que la prévention des risques psychosociaux (RPS) contribue de façon décisive à la performance globale des organisations.

Le manque de reconnaissance multiplie par 2,8 le risque d’être en dépression, le déficit de latitude décisionnelle par 1,6 et le fait d’avoir une forte demande psychologique par 1,8.

Stress, burn-out, dépression… Depuis une dizaine d’années, la souffrance psychologique liée à la vie professionnelle fait l’objet d’une attention plus soutenue de la part des acteurs de la santé au travail, mais les données manquaient pour saisir l’ampleur du phénomène. La dernière édition de l’enquête SUMER, réalisée à très grande échelle par la médecine du travail, comble cette lacune en établissant que, loin de se limiter à un phénomène médiatique, les risques psychosociaux représentent bel et bien une réalité vécue par un très grand nombre de travailleurs. Lire la suite de l'article...

 

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