Le 4 octobre 2022, l'Institut Syndical Européen (ETUI) a été invité par l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) à Paris pour discuter des amendements présentés par la Commission, le Parlement et le Conseil européen concernant la révision de la directive Machines 2006/42/CE. Le nouveau règlement sur les machines affectera la santé et la sécurité de millions de travailleurs à travers l'Europe.
Célébrant trente ans de collaboration et d'initiatives conjointes, Stefano Boy, responsable de la sécurité et de la normalisation des machines à l'ETUI, et Franck Gambelli, responsable de la sécurité, des conditions de travail et de l'environnement à l'UIMM, ont discuté des potentielles conséquences de la proposition lancée par la Commission en avril 2021.
Les deux experts se sont dit très attachés à l'approche historique de la directive Machines. « Elle a fait ses preuves. Elle formule des objectifs de prévention en termes de risques. Le fabricant se focalise donc sur l’identification des facteurs de risque et des moyens de les supprimer ou de les réduire », rappelle Stefano Boy. Selon lui, toute technologie (intelligente ou non) doit être choisie, adaptée et maîtrisée en fonction du risque qu’elle représente pour les travailleurs. « Qu’il s’agisse d’une machine actionnée par la force humaine, par des logiciels figés ou avec des fonctions d'apprentissage, l’objectif de prévention reste le même : seul le résultat final de réduction du risque compte, tandis que la technologie est accessoire. C'est le principe de neutralité technologique ». Lire la suite de l'article...
Auteurs : Stefano Boy et Pierre Bérastégui dans etui.