Le burn-out chez les internes en médecine est une problématique bien connue, liée à des conditions de travail éprouvantes. Une récente étude s’est intéressée aux stratégies utilisées par les internes qui parviennent à échapper à l’épuisement. Quatre profils distincts ont été identifiés.
D'abord, les « projectionnistes » anticipent leur avenir pour maintenir leur motivation. Ils échappent mentalement à la pression en se concentrant sur des projets futurs, comme travailler à l'étranger ou poursuivre une spécialisation.
Les « conformistes » acceptent la charge de travail comme faisant partie intégrante de leur apprentissage. Pour eux, la progression passe par la répétition et l’expérience acquise au fil du temps. Ils jugent les longues heures comme un mal nécessaire pour devenir de meilleurs médecins.
Les « autoconnaisseurs » reconnaissent leurs propres limites et cherchent à se différencier de leurs collègues en développant des compétences spécifiques. Leur objectif est de se rendre indispensables par leur expertise, ce qui leur permet de mieux valoriser leur place au sein des équipes.
Enfin, les « challengers » considèrent leur travail comme un défi quotidien. Ils abordent chaque situation médicale comme un jeu intellectuel, où trouver le bon diagnostic est une récompense en soi. Ils sont motivés par le côté stimulant et héroïque de leur mission.
Ces stratégies reposent sur une meilleure connaissance de soi et une adaptation face aux difficultés du terrain. Cependant, il reste à déterminer si ces mécanismes de défense sont durables. L’étude souligne la nécessité de réfléchir à une amélioration des conditions de travail pour soutenir ces jeunes médecins à long terme.
Auteur : Inforisque.Source : Les remèdes des internes en médecine face à des conditions de travail difficiles.