Le permis de feu est un document réglementaire crucial pour encadrer les travaux à risque d’incendie ou d’explosion. Il garantit la prévention des incidents en attestant que des mesures de sécurité ont été mises en place avant et pendant les travaux. Obligatoire pour de nombreux établissements, il est requis dans les Établissements Recevant du Public (ERP), les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE), les Établissements Recevant des Travailleurs (ERT), et les Immeubles de Grande Hauteur (IGH). Chacune de ces catégories est soumise à des réglementations spécifiques définies par des arrêtés et le Code du Travail.
La rédaction de ce document doit être confiée à une personne compétente, connaissant les risques liés aux travaux impliquant des points chauds (soudage, découpage, meulage, etc.). Les principaux signataires sont l’entreprise utilisatrice (le donneur d’ordre) et l’entreprise extérieure (le prestataire), qui doivent collaborer pour assurer la sécurité. Le permis de feu inclut souvent des consignes comme la mise en place d’extincteurs à proximité ou une surveillance post-travaux.
La digitalisation du permis de feu simplifie sa gestion. Des plateformes comme registresecurite.com permettent de créer, signer et suivre ces documents en temps réel. Elles offrent des modèles personnalisables, des fonctionnalités de signature mobile et des notifications pour optimiser le suivi. Ces solutions réduisent les contraintes administratives tout en améliorant la traçabilité et la sécurité.
En conclusion, le permis de feu est bien plus qu’une formalité : il est un outil essentiel pour protéger les personnes, les biens, et l’environnement tout en respectant la réglementation. Sa digitalisation renforce son efficacité, assurant un suivi rigoureux et une meilleure gestion des risques.
Auteur : Inforisque.Source : Le permis de feu : comment fonctionne ce document obligatoire ?.