Sur le réseau Escota, entre Aix-en-Provence et l’Italie, 200 patrouilleurs assurent la sécurité des autoroutes, un métier risqué face au comportement dangereux de certains automobilistes. Le 3 mars 2024, Tony Nellec, patrouilleur d’Escota, a perdu la vie alors qu’il intervenait sur l’A8 pour sécuriser un accident. Une voiture roulant à une vitesse inadaptée l’a percuté, le tuant sur le coup. Deux gendarmes et un autre patrouilleur ont également été blessés ce jour-là, ce dernier subissant plusieurs opérations et n’ayant toujours pas repris le travail un an après.
Ce drame a profondément marqué la profession et rappelé l’importance de respecter les consignes de sécurité autour des interventions autoroutières. Malgré les campagnes de sensibilisation menées par Vinci Autoroutes, les accidents se poursuivent à un rythme alarmant. En 2024, 43 fourgons de patrouilleurs ont été percutés sur le réseau Vinci, soit presque un par semaine. Depuis le début de l’année 2025, 10 nouveaux incidents ont déjà été enregistrés.
Dans la région allant d’Aix-en-Provence à la frontière italienne, la situation est particulièrement préoccupante : 12 fourgons ont été percutés en 2024, un chiffre trois fois supérieur à celui de 2023. Face à ces accidents récurrents, Vinci Autoroutes insiste sur la nécessité d’une prise de conscience collective pour protéger les patrouilleurs, dont le métier est vital mais de plus en plus dangereux.
Auteur : Inforisque.
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