Avez-vous remarqué comme on adore avoir raison ? Ce n’est pas juste une manie : c’est biologique. Notre cerveau raffole de la validation, et il y a un nom pour ça : le biais de confirmation.
Ce mécanisme, bien connu en psychologie cognitive, pousse notre cerveau à chercher des preuves qui confirment ce qu’il pense déjà… et à ignorer ce qui le contredit.
Et devinez quoi ? Ce biais peut devenir un formidable levier en matière de prévention des risques professionnels.
Le biais de confirmation, c’est quoi exactement ?
Le biais de confirmation est une tendance naturelle du cerveau à chercher, retenir et interpréter les informations qui confirment ce que l’on pense déjà, tout en ignorant celles qui pourraient nous contredire.
C’est un raccourci mental bien pratique pour économiser de l’énergie cognitive, car le cerveau aime rassurer plutôt que remettre en question.
Dans les neurosciences, on sait que ce biais active les circuits de la récompense : chaque fois qu’une information confirme nos croyances, notre cerveau libère une dose de dopamine, renforçant notre confiance… même si on se trompe.
Comment ça peut marcher en prévention ?
1. Renforcer les bonnes pratiques
Quand un salarié est convaincu que le port des EPI est indispensable, il aura naturellement tendance à chercher (et retenir) des exemples prouvant que cette règle est essentielle.
Résultat : une meilleure adhésion aux règles de sécurité et une application plus rigoureuse au quotidien.
2. Créer des habitudes positives et durables
En prévention, les histoires marquent les esprits. Utilisez des scénarios concrets et positifs où des gestes simples ont permis d’éviter un accident.
Cette narration active le biais de confirmation et renforce l’idée que les bonnes pratiques sont les bonnes décisions.
3. Corriger les comportements à risque
Le biais de confirmation peut aussi servir à déconstruire les fausses croyances. En mettant en avant des exemples d'accidents causés par des négligences ou des comportements dangereux, on provoque une prise de conscience émotionnelle et cognitive.
Confronté à des preuves contraires, le cerveau peut alors ajuster ses croyances pour éviter les dissonances.
Neurosciences et prévention : une combinaison gagnante ?
Chez Coven, nous nous appuyons sur les neurosciences et la pédagogie par l’action pour concevoir des ateliers participatifs et ludiques. L’objectif ? Créer des expériences engageantes qui transforment les règles de sécurité en réflexes durables.
Nos méthodes s’inspirent du fonctionnement naturel du cerveau pour :
- stimuler l’engagement,
- favoriser la mémorisation,
- et déclencher des changements de comportement sur le long terme.
Faites du cerveau un allié de votre culture sécurité
Utiliser le biais de confirmation en prévention, c’est faire de la nature humaine un levier de performance, et transformer vos actions de prévention en moments d’apprentissage à fort impact.
Envie de dynamiser vos prochaines actions de prévention ? Parlons-en juste ici !
Auteur : Eléana GOMEZ, Coven.