Série EPI - « De la tête aux pieds » : Filtrons les bonnes informations pour les appareils de protection respiratoire !

Classé dans la catégorie : Risques pour l'Homme au travail

Dans ce quatrième épisode de la série EPI - « De la tête aux pieds », nous allons revoir les bases essentielles des Équipements de Protection Individuelle. Pas de jargon inutile, ni d'explications trop complexes… allons droit au but.

Dans cet article, nous allons nous concentrer sur les appareils de protection respiratoire.

Dans bien des métiers, ce qu’on respire peut être aussi dangereux que ce qu’on manipule. Poussières, gaz, vapeurs toxiques… Invisibles mais redoutables, ces polluants s’invitent dans vos poumons sans prévenir. Alors, dans cet article nous allons prendre un grand bol d’air…mais en toute sécurité !

Pourquoi s’intéresser aux appareils de protection respiratoire ?

Quand on ne peut pas (ou plus) éliminer la source de pollution ni l’enfermer ou la ventiler efficacement, c’est le masque qui prend le relais pour empêcher les particules, gaz ou vapeurs d’entrer dans vos poumons. Le choix d’un appareil adapté suit quatre étapes :

  • Etape 1 : identifier l’oxygène disponible et la nature des polluants,
  • Etape 2 : déterminer le niveau de protection nécessaire,
  • Etape 3 : vérifier les conditions d’usage (confort, effort…),
  • Etape 4 : rester l’ajustement « fit test » pour chaque utilisateur (obligatoire dès qu’il y a risque amiante). Sans un ajustement parfait, l’air pollué s’engouffre par les fuites, comme de l’eau dans une passoire : votre masque n’est plus qu’un simple ornement !

Quelques types d’appareils de protection respiratoire

  • Demi-masques filtrants (FFP1, FFP2, FFP3)
    • Jetables ou réutilisables, légers et rapidement opérationnels.
    • Indiqués principalement contre les particules (poussières, fumées, aérosols).
  • Demi-masques à cartouches
    • Corps souple + cartouches interchangeables (anti-gaz, vapeurs organiques, combinés…).
    • Permettent de cibler précisément le cocktail toxique en présence.
  • Masques complets
    • Visage entièrement couvert, valve d’expiration possible, idéal pour fortes concentrations ou environnement corrosif.

Chaque morphologie de visage est unique : un FFP3 peut coller à Robert et fuir sur Alice ! D’où l’importance du fit test initial… parlons-en !

Comment contrôler l’étanchéité d’une protection respiratoire ?

Avant chaque utilisation (oui, à chaque fois !), deux petits tests sont à faire soi-même en moins de 30 secondes :

  • Pression négative : bouche fermée, filtre obturé → inspirez : le masque doit se plaquer (effet « bisou sur le nez »).
  • Pression positive : soupape obturée → soufflez doucement : le masque doit gonfler légèrement (effet « ballon de baudruche »).

Si nous constatons une fuite, réajustez ou changez de masque : pas de compromis sur la sécurité !

De quelle manière peut-on entretenir les protections respiratoires ?

  • Après chaque utilisateur (ou après chaque séance de fit test) : nettoyage + désinfection selon notice fabricant.
  • Toutes les 4 heures pour les nébuliseurs : jeter la solution-test, rincer eau chaude, sécher en secouant.
  • Intérieur de cagoule/enceinte : essuyer les dépôts avec un chiffon humide ou papier absorbant.
  • Demi-masques jetables : usage unique ; après direction la poubelle !

Vous avez envie de creuser le sujet ? Contactez-moi pour enrichir vos connaissances lors de nos formations en Santé et Sécurité au Travail ! On rappellera les obligations de l’employeur et du salarié sur les équipements de protection individuelle. La prévention reste toutefois la première ligne de défense contre les accidents du travail !

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Dans notre prochaine publication, cap sur… les gants ! Rendez-vous donc au prochain épisode de la série EPI - « De la tête aux pieds » !

Source : INRS, brochure 6273

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