Le déclic sécurité-RSE : 60 000 km évités et des équipes enfin sécurisées

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Face à la pression conjointe des exigences climatiques et de la transformation numérique, les assureurs repensent leurs pratiques. La gestion des sinistres automobiles à distance s’impose comme un levier concret pour réduire les risques liés aux déplacements professionnels, améliorer la qualité de service et renforcer la performance RSE, sans sacrifier la sécurité des opérations.

La gestion des sinistres, aussi un sujet de sécurité au travail

Dans l’assurance, la prévention ne concerne pas seulement les conducteurs : elle touche également les collaborateurs et partenaires mobilisés sur le terrain (experts, gestionnaires, réparateurs). Chaque déplacement induit une exposition routière — premier risque mortel au travail — ainsi que du stress et des contraintes organisationnelles. En digitalisant la déclaration et la pré-estimation des dommages, une solution telle que WeProov Claim transforme une chaîne historiquement dépendante du présentiel en un dispositif plus sûr pour les personnes et plus sobre pour la planète.

Les chiffres parlent : sur environ 2 000 sinistres traités à distance en six mois, 60 000 km de trajets ont été évités. À l’échelle d’un réseau, c’est une réduction directe de l’exposition routière pour les collaborateurs, une moindre fatigue, et une atténuation des risques psychosociaux liés aux urgences de déplacement. Pour les directions HSE, ce sont des arguments tangibles pour intégrer la gestion des sinistres dans la politique de prévention.

Parcours 100 % digital : fluidifier sans fragiliser

Le principe est simple : l’assuré est guidé depuis son smartphone pour documenter le sinistre. Photos certifiées, description des circonstances, horodatage et géolocalisation consolident automatiquement un dossier complet, chiffré et traçable. Un moteur d’analyse visuelle préestime le montant des réparations, ce qui accélère l’instruction et désengorge les équipes. Résultat : le gestionnaire se concentre sur la relation client et les arbitrages sensibles, tandis que l’expert se déplace uniquement lorsque la complexité l’exige.

Ce repositionnement des rôles sécurise le travail : moins d’allers-retours, moins d’urgence, plus d’analyse. Il favorise aussi la conformité : chaque étape laisse une empreinte numérique, utile pour l’audit interne, la traçabilité qualité et la preuve en cas de contestation.

  • Réduction des déplacements à faible valeur ajoutée et de l’exposition routière.
  • Standardisation des preuves (images certifiées, horodatage, géolocalisation).
  • Réaffectation des experts aux cas complexes et sensibles.
  • Accélération des indemnisations, diminution des tensions client.

Moins de kilomètres, plus de valeur : impacts RSE mesurables

Éviter 60 000 km en six mois, c’est bien plus qu’un indicateur symbolique : c’est un gain RSE calculable qui associe sobriété carbone et prévention des accidents de mission. Pour les comités exécutifs, le message est clair : la performance environnementale peut aller de pair avec l’efficacité opérationnelle. En éliminant les déplacements inutiles, l’entreprise réduit ses émissions, tout en libérant du temps pour des tâches à forte valeur, pilotées par la donnée.

Concrètement, les assureurs qui déploient un parcours 100 % digital constatent :

  1. Des délais de traitement raccourcis grâce à la pré-estimation automatisée.
  2. Une productivité accrue côté gestion, avec une meilleure priorisation des dossiers.
  3. Une expérience assurée apaisée, car la transparence réduit l’incertitude.

Pour les responsables QSE, ces effets positifs nourrissent le rapport extra-financier : indicateurs de prévention des risques métier, heures de déplacement évitées, trajectoires d’émissions, et preuves de « numérique responsable » intégré dans les processus cœur.

Contrôles renforcés : le distantiel sans la fraude

La digitalisation ne doit pas ouvrir la porte aux fausses déclarations. Ici, la sécurité est native : photos certifiées, traçabilité bout-en-bout, cohérences temporelles et géographiques, et contrôles automatisés rendent les montages frauduleux extrêmement difficiles. Les dossiers traités affichent un taux de fiabilité de 99 %, de quoi sécuriser les décisions et éviter des litiges coûteux.

Pour les directions de la conformité et de la sécurité des SI, le modèle présente trois avantages :

  • Intégrité de la preuve (chaîne d’horodatage, métadonnées, certification des clichés).
  • Réduction du risque d’usurpation via contrôles automatisés et parcours guidés.
  • Meilleure auditabilité des décisions d’indemnisation et des exceptions.

En renforçant la robustesse des contrôles, l’organisation peut assumer une logique « remote-first » sans compromis sur la qualité ni sur la sécurité. Les équipes opèrent dans un cadre plus prévisible, moins stressant et donc plus sûr.

Feuille de route RH & HSE : intégrer la gestion des sinistres au plan de prévention

Pour capitaliser sur ce type de solution, les directions RH et HSE peuvent intégrer la gestion des sinistres au plan de prévention annuel. Formation des gestionnaires à l’analyse d’images, protocole d’escalade des cas complexes, indicateurs de distance évitée et d’exposition routière résiduelle : autant de briques qui ancrent durablement la démarche.

  • Fixer des objectifs de déplacements évités par périmètre.
  • Suivre les temps d’instruction et la charge mentale perçue des équipes.
  • Outiller l’escalade vers l’expertise terrain pour les dossiers à enjeux.
  • Documenter la preuve numérique pour l’audit interne et les assurances qualité.

Source : WeProov.

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