A ce jour, la base ARIA recense plus de 32 000 accidents ou incidents survenus en France ou à l’étranger ; plus de 1 300 ont été ainsi répertoriés au titre de l’année 2007. En évolution permanente pour s’adapter aux besoins, elle permet de collecter un grand nombre d’informations. Ces dernières sont utilisées pour établir des bilans, rédiger des fiches techniques et des recommandations ou réaliser des études à façon à la demande d’industriels, de bureaux d’études, d’experts, de sociétés d’assurance, d’organismes de recherche ou de formation ou encore de services administratifs (DRIRE, SEI…) ou de secours.
Sources d’informations
Les informations sur les accidents français répertoriés dans la base de données ARIA proviennent de différentes sources. Il s’agit pour l’essentiel de services de l’Etat (inspection des installations classées, services d’incendie et de secours, police de l’eau, ministère chargé des transports pour les matières dangereuses, service des appareils à pression et des canalisations, inspection des poudres et explosifs), de la presse et parfois de certains organismes professionnels. En outre, un certain nombre d’organisations internationales fournissent également des informations relatives aux accidents étrangers. La recherche permanente de sources diversifiées pour détecter, enrichir et consolider les informations est une priorité. Ces dernières sont souvent très typées en fonction de leur origine. En effet, l’inspection des installations classées s’intéresse en premier lieu à l’origine et aux causes de l’accident dans une perspective de prévention à la source. Les services de secours privilégient la chronologie des faits et apportent des enseignements précieux sur la cinétique de développement du sinistre et les difficultés d’intervention rencontrées. La presse reflète enfin le regard de la société sur l'événement.
Types d’informations recensées
Cette base est destinée à collecter puis restituer un maximum de données sur les accidents concernés : les causes, les circonstances, les conséquences et les mesures prises à court ou moyen terme…Elle constitue une "mémoire vivante" de l'accidentologie, qu’il est à tout moment possible d’enrichir dès lors que de nouvelles informations sont apportées, qu’il s’agisse de précisions sur les conséquences ou de mesures de sécurité nouvelles adoptées après un accident.
Les bénéficiaires de l’information sont les entités publiques et privées qui ont à gérer les risques (prévention à la source, maîtrise de l’urbanisation, plans de secours et information du public).
Source : www.aria.developpement-durable.gouv.fr. Lire la suite.