L'éditeur G Data a profité du Cebit de Hanovre pour présenter un nouveau produit de sécurité pour entreprises. Baptisé Endpoint Protection, ce logiciel complète la suite professionnelle existante, dont il reprend toutes les fonctionnalités (antivirus, pare-feu, antispam), en y ajoutant un gestionnaire de règles de sécurité. Celui-ci permet de définir, pour chaque poste, des politiques d'accès et d'utilisation organisées en quatre volets :
- Le contrôle des équipements pour bloquer ou limiter l'accès à certains appareils ou unités de stockage (clés USB, disques durs, webcams, CD/DVD, Firewire).
- Le contrôle des applications pour bloquer ou limiter l'accès à des applications en créant des listes noires ou des listes blanches. Le filtrage fonctionne par catégories de logiciels (jeux, messagerie instantanée, partage de fichiers, etc.), par éditeur, par nom de produits ou par numéro d'identification.
- Le contrôle de l'utilisation du web, pour limiter l'accès à internet à certaines tranches horaires. Il est également possible de définir une durée maximale d'utilisation par jour, par semaine ou par mois.
- Le filtrage de contenu pour bloquer l'accès à certaines pages web. Plus de 80 catégories sont prédéfinies : sexe, pornographie, violence, chat, forum, blogs, vente en ligne, jeux en ligne, etc. Le filtrage se fait au travers d'une requête vers les serveurs de G Data qui hébergent les listes d'URL du fournisseur américain Rulespace.
Prévenir le risque juridique
Grâce à ce gestionnaire de règles, G Data espère augmenter ses parts de marchés dans le monde des entreprises. « Le scan antiviral reste important, mais ne constitue qu'une partie de la protection de l'infrastructure de l'entreprise. Sur le lieu de travail, deux tiers des connexions internet se font pour des raisons privées : cela implique un risque sécuritaire et juridique, sans parler du gâchis en terme de temps de travail », explique Dr Dirk Hochstrate, directeur général de G Data.
G Data Endpoint Protection sera commercialisé en Allemagne début avril et en France courant mai. Le produit existera avec une gestion centralisée de la sécurité des courriels (version Enterprise) ou sans (version Business). Côté tarifs, il faut compter environ 350 euros pour cinq postes pour un an.
Auteur : Gilbert Kallenborn, 01net.
Voir la galerie de photos.